GAFSA, 20 fév 2011 (TAP) - Le Forum Démocratique pour le Travail et les Libertés (FDTL) a organisé, dimanche, au siège de la maison de la culture Ibn Mandhour, à Gafsa, un meeting en présence de plusieurs citoyens, de représentants de partis politiques, de sensibilités intellectuelles et de composantes de la société civile. M. Mustapha Ben Jaafar, secrétaire général du FDTL a souligné que le rôle dévolu aux forces vives, partis politiques et société civile, consiste à défendre la révolution de la dignité, à poursuivre le combat et à rompre avec l'ancien régime afin d'instaurer un processus démocratique sur des bases solides. Il a fait observer que la situation actuelle commande de faire preuve de vigilance constante en l'absence d'une feuille de route aux contours bien définis qui oriente l'action du gouvernement provisoire. M. Ben Jaafar a mis l'accent sur l'absence d'une ferme volonté politique du gouvernement de rompre avec l'ancien régime et d'amorcer une nouvelle phase sur la voie de l'édification de l'avenir de la Tunisie et de la concrétisation de la volonté du peuple dans la défense de sa propre révolution. Il a, dans ce contexte, souligné la nécessité de faire en sorte que le contrôle politique de la phase transitoire et la préparation d'élections pluralistes et démocratiques, premières dans l'histoire de la Tunisie, sera confié au conseil national pour la défense de la révolution, ce qui est de nature à barrer la route devant les projets occultes et à permettre à la révolution d'atteindre son objectif ultime, à savoir l'instauration d'une véritable démocratie. Il a ajouté que ce conseil puise sa légitimité dans la large représentativité de la majorité des partis et dans les orientations intellectuelles et politiques des différentes composantes de la société civile, faisant remarquer que le conseil national pour la défense de la révolution qui a besoin d'une assise juridique, permettra de contrôler l'action quotidienne du gouvernement provisoire. Plusieurs intervenants, parmi les représentants des partis politiques et de plusieurs composantes de la société civile participant au conseil national de la protection de la révolution, ont affirmé que la révolution du peuple tunisien se poursuivra jusqu'à la réalisation de ses objectifs et le parachèvement de ses missions, en l'occurrence, la garantie de la dignité, de la justice sociale et du développement équitable.