SIDI BOUZID, 23 mars 2011 (TAP) - Les habitants de Sidi Bouzid se plaignent du vide administratif laissé après le départ de plusieurs responsables d'établissements publics, ce qui a paralysé la roue de prestation de services vitaux au profit des citoyens. Ces responsables ont été obligés de quitter leur poste face aux mouvements de contestation qui leur reprochaient « le manquement aux devoirs, l'appartenance à l'ancien régime ou encore l'implication dans des affaires de corruption ». Certains d'entre eux n'ont pas encore été remplacés comme le cas du maire de Sidi Bouzid et de son adjoint. Plusieurs postes sont toujours vacants aux différentes délégations. La majorité des délégués qui viennent d'être nommés, n'ont pas pris leurs fonctions. Et les citoyens sont obligés de se déplacer vers le chef lieu du gouvernorat pour régler leurs affaires. Les habitants de Sidi Bouzid appellent à l'impératif de trouver des solutions urgentes à cette situation et d'éviter son impact sur le processus de développement dans la région. Ils soulignent, également, l'importance d'œuvrer, dans la durée, à rétablir la confiance entre l'administration et les administrés.