TUNIS, 22 sept 2009 (TAP) - Un colloque tuniso-japonais sur la spécification et la validation des systèmes informatiques se tient à partir du mardi 22 septembre, à Gammarth, à l'initiative de l'Association tunisienne de la sécurité numérique, en collaboration avec l'Unité de recherche «Sécurité numérique» de l'Ecole Supérieure des Communications et le laboratoire «Score» de l'Université japonaise de Tsukuba. Des universitaires et des chercheurs venant de France, de Grande Bretagne, d'Autriche, de Pays Bas, de Canada et de Chine, outre les universitaires tunisiens et japonais, prennent part à ce colloque dont les travaux se poursuivent jusqu'au 24 septembre. La rencontre vise à mettre en relief le niveau atteint par les compétences tunisiennes et leur capacité de création et d'innovation dans le domaine technologique, outre l'encouragement du partenariat technologique international. Mme Lamia Chaffai Sghair, secrétaire d'Etat chargée de l'Informatique, de l'Internet et des Logiciels libres, a affirmé que la Tunisie a mis en place une stratégie claire de développement des nouvelles technologies de la communication ce qui a permis de porter la contribution de ce secteur au PIB à 10 pc, contre 3,9 pc en 2001 et devrait atteindre 13,5 pc à la fin de 2011. Elle a passé en revue la politique adoptée par la Tunisie en matière de sécurité informatique à travers la création de l'Agence nationale de la Sécurité informatique chargée de mettre en œuvre l'application de la stratégie nationale dans ce domaine, de garantir la veille technologique et de protéger le cyberespace national en comptant sur des compétences tunisiennes. M. Adel Bouhoula, président de l'Association de la sécurité numérique de l'unité de recherche «Sécurité numérique» de l'Ecole Supérieure des Communications, a, pour sa part, souligné l'importance de la coopération liant les universités tunisienne et japonaise ce qui a permis aux étudiants tunisiens d'avoir des stages et de soutenir des thèses de doctorats à l'université de Tsukuba. Il a ajouté que cette coopération a, également, permis à des enseignants tunisiens de donner des conférences à l'université japonaise sur le thème la validation automatique des protocoles de sécurité particulièrement dans le domaine de la communication et a offert aux étudiants japonais la possibilité d'effectuer des stages à l'unité de recherche «Sécurité numérique» sur la validation automatique particulièrement dans le domaine bancaire.