TUNIS, 4 nov. 2009 (TAP) - Les maires des villes de Tunis, de Bizerte, de Sfax, de Sousse et de Monastir ont annoncé leur décision de se retirer de l'Association Internationale des Maires Francophones (AIMF) en signe de protestation contre les déclarations de M. Bertrand Delanoë, président de l'AIMF, à propos de la Tunisie. Dans une déclaration publiée, mercredi, les maires des cinq villes tunisiennes, membres de l'AIMF, expriment leur consternation à la lecture des déclarations du président de l'AIMF affirmant que «ces déclarations sont absolument injustifiées, car elles déforment les réalités des droits de l'Homme en Tunisie où tous les citoyens jouissent des mêmes droits et des mêmes devoirs dans un climat de liberté». Les signataires de la déclaration soulignent que les propos du président de l'AIMF «sont inadmissibles étant en contradiction totale avec les relations d'amitié et de coopération censées unir les villes francophones» et estiment, de ce fait, qu'il leur est désormais impossible de continuer à faire partie de l'Association Internationale des Maires Francophones. La déclaration a été signée par MM. Abbès Mohsen, Maire de Tunis et secrétaire général de l'AIMF, Moncef Ben Gharbia, Maire de Bizerte, Mohamed Haj Taieb, Maire de Sfax, Hédi Ayèche, Maire de Sousse et Mohamed Besbes, Maire de Monastir.