Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, estime que le Covid-19 n'est pas devenu plus dangereux suite à la découverte d'une nouvelle souche du coronavirus au Japon, admettant toutefois que la propagation du virus augmentait la probabilité d'apparition de nouvelles souches. La nouvelle variante du SARS-CoV-2 découverte au Japon n'a pas encore rendu le Covid-19 plus dangereux, a déclaré ce lundi 11 janvier le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus. Le 10 janvier, l'Institut japonais des maladies infectieuses avait annoncé avoir identifié une nouvelle mutation du coronavirus, différente de celles qui se répandent au Royaume-Uni et en Afrique du Sud, chez quatre personnes arrivées du Brésil le 2 janvier. Selon l'Institut, pour l'instant il est difficile d'évaluer si la nouvelle souche est plus contagieuse ou pathogène et si les méthodes de dépistage et les vaccins sont efficaces contre cette mutation. Variantes britannique et sud-africaine Au Royaume-Uni, une nouvelle variante de SRAS-CoV-2 a été découverte à la mi-décembre. Elle serait capable de se propager 70% plus rapidement que la variante régulière du coronavirus. Mais les spécialistes ne disposent pas encore d'assez de données pour affirmer qu'elle influe sur le taux de mortalité ou d'hospitalisation. Le 8 janvier, l'OMS a déclaré que la variante britannique était plus contagieuse que le coronavirus original, mais pas autant que précédemment rapporté: le taux de réplication est passé de 1,1 à 1,5. Une nouvelle mutation du virus, baptisée 501.V2, a été en outre signalée en Afrique du Sud. Selon le Centre européen de contrôle et de prévention des maladies (ECDC), cette variante est désormais devenue l'espèce dominante en Afrique du Sud.