Le Maire de la ville du Kram, Fethi Laayouni, s'est exprimé sur les ondes de Radio Med, ce vendredi 6 Septembre, pour annoncer que des individus ont barbouillé avec de la peinture le nom du défunt Président de la République, Béji Caïd Essebsi, attribué au Complexe sportif du Kram, dans le cadre du 40ème jour du décès du défunt. Layouni, a déclaré qu'un jour après que le nom ait été calligraphié sur la façade du complexe, de nombreuses photos relayées sur les pages des réseaux sociaux ont dévoilé le barbouillage avec de la peinture noire du nom du défunt président. Dans sa déclaration, Me Fethi Laayouni a accusé directement le dénommé Imed Deghij, surnommé «Ricoba» de cet acte. Il a souligné que la municipalité avait écrit à la présidence pour l'informer de vouloir attribuer le 25 Juillet 2019 le nom du président Beji Caid Essebsi au complexe sportif de Karam, sachant que le 23 Juillet, le conseil municipal s'était réuni et avait pris cette décision à la majorité des voix de ses membres, à l'exception de trois d'entre eux qui s'y sont opposés. Laayouni a ajouté qu'à l'occasion du 40ème jour, « la présidence nous a contactés afin de participer à l'inauguration d'une rue au nom de l'ancien président, et aussitôt la municipalité a rapidement décidé de coïncider l'attribution du nom de BCE au complexe avec la cérémonie du 40ème jour qui devait avoir lieu le jeudi 5 Septembre, et ce fût chose faite. » Le maire du Kram a confirmé que mercredi soir, il avait envoyé une équipe technique composée d'un calligraphe et du matériel nécessaire, soulignant qu'il reçut un appel du dénommé « Imed Deghij (Ricoba) » lui demandant d'enlever le nom de BCE. Laayouni a assuré avoir été menacé par cette personne qui avait réuni plusieurs personnes, tard dans la nuit, et avait procédé à l'effacement du nom de BCE à l'aide de bombes à peinture noire. Le Maire du Kram a assuré avoir alerté la sûreté nationale qui les a appréhendés sur les lieux avec les mains encore tâchées de peinture, les conduisant au Poste de police de La Goulette. Néanmoins, a-t-il dit, après les investigations, les auteurs de ce barbouillage ont été libérés dans des circonstances suspectes, sous prétexte qu'ils comparaîtront devant le ministère public ce vendredi. Laayouni a indiqué que le nom a été de nouveau peint sur la façade du complexe, et que de nouveau « Ricoba » est revenu et a maculé encore une fois la façade avec de la peinture noire devant tout le monde et qu'il l'aurait même menacé de mort. Me Laayouni, a souligné que le nom de feu Beji Caid Essebsi sera réécrit sur la façade du complexe sportif du Karam et que Imed Deghij « Ricoba » sera poursuivi par voie judiciaire.