Le président de la République, Kais Saïed, a présidé la réunion du Conseil de sécurité nationale, dans l'après-midi du mardi 31 Mars 2020, au Palais de Carthage, lors de laquelle il a abordé un certain nombre de questions liées aux situations sécuritaire, sanitaire, sociale et économique, en cette période critique que vit la Tunisie en pleine pandémie mondiale et locale du Coronavirus COVID19. Nous revenons avec les points les plus importants abordés dans son discours : * Nous nous réunissons pour examiner les mesures qui ont été prises ainsi que les lacunes et les moyens de les éviter * Nous tranquillisons le peuple tunisien que nous ferons de notre mieux pour répondre à ses exigences fondamentales dans la vie * Il est impératif de prendre des mesures urgentes pour livrer les produits alimentaires aux Tunisiens afin de rendre la vie acceptable * Toutes les décisions prises sont des décisions de l'Etat tunisien, et il n'y a pas de place pour parler de concurrence ou de conflit * Je ne nie pas les efforts du gouvernement, mais il y a eu des erreurs qui doivent être rectifiées * Il importe de reconnaître les erreurs, notamment en ce qui concerne le respect de la quarantaine ou du retour des Tunisiens bloqués à l'étranger * Les méthodes de travail adoptées doivent être révisées * La nécessité de réviser la loi pénale et de considérer ceux qui spéculent les denrées alimentaires comme des criminels de guerre * Il y a ceux qui se cachent derrière leur « statut » pour commettre ces crimes et ils doivent être punis * Mes remerciements au Corps médical, paramédical et administratif, ainsi qu'aux forces sécuritaires et militaires * Mes remerciements à tous les bénévoles tunisiens qui ont apporté leur soutien et leur assistance * Mes remerciements également aux pays qui ont tendu leur main automatiquement à la Tunisie, et nous avons également pris l'initiative de les aider, car la question est humanitaire * La nécessité de récupérer l'argent du peuple en concluant une réconciliation pénale avec les impliqués dans la corruption sous la tutelle d'un comité et de distribuer ces fonds aux régions de manière différentielle des plus pauvres aux moins pauvres, car il y a beaucoup d'argent mais il y a un déséquilibre dans sa répartition * Nous devons fournir tous les moyens pour répondre aux demandes légitimes des pauvres et des classes fragiles.