Le Président de l'Assemblée nationale constituante, Dr Mustapha Ben Jaafar, est-il sur le point de remettre en cause l'union de Troïka au pouvoir, allant même jusqu'à présenter sa démission pour quitter le ‘'perchoir'' de l'ANC? D'après le site électronique du magazine Jeune Afrique, c'est ce que pourrait faire le patron du parti Ettakatol, dans le cas où les islamistes d'Ennahdha venaient à franchir la ligne rouge, si ces derniers imposeraient dans la nouvelle Constitution tunisienne une certaine limite des libertés. Ben Jaafar n'accepterait sûrement pas une telle ‘'bavure'' qui risque de raviver encore plus un feu qu'on n'arrive pas à noyer dans ses cendres. Il semble donc que Ben Jaafar soit prêt à s'en aller et à revoir même tous les accords avec la Troïka au pouvoir si, par exemple, les droits des femmes étaient remis en question. En guise de réponse à l'article publié par Jeune Afrique, le porte- parole du Forum démocratique pour le Travail et les Libertés ''Ettakatol'' , Mohamed Bennour, a nié le mercredi 8 Août 2012, sur les ondes de Mosaïque FM, les informations publiées par le magazine Jeune Afrique autour de la démission du président de l'Assemblée constituante Mustapha Ben Jaafer, et cela à la suite d'un différend au sein de la Troïka et plus précisément avec le mouvement Ennahdha concernant les droits et libertés de la femme dans la nouvelle constitution, précisant qu'un accord a été signé en octobre 1995 portant sur l'égalité entre homme et femme.