La victoire logique du candidat de Nidaa Tounes au 2ème tour des élections présidentielles, Béji Caïd Essebsi, même si elle n'a été ''victorieusement fêtée'' que par les 55,68% des électeurs dont un certain nombre de sympathisants et ‘'déserteurs'' du parti Ennahdha, peut être considérée comme un vrai ‘'exploit'' de la part d'une personnalité longtemps contestée pour son âge avancé et pointé du doigt pour avoir exercé avec deux dictateurs, selon les contestataires. Néanmoins, la stature non pas physique mais politique de l'ancien Premier-ministre du 1er gouvernement post-révolution, n'a pas d'égal, et BCE reste le seul homme politique capable de saisir par les rênes un cheval fougueux et en colère, le calmer et le ramener docilement à l'écurie. D'ailleurs, dés l'annonce des résultats définitifs par l'ISIE confirmant l'élection de Béji Caïd Essebsi en tant que Président de la 2ème République, les télégrammes de félicitations sont tombés plutôt que prévu, et parmi eux on a relevé même celui du président syrien Bachar al Assed et du président égyptien Abdul Fattah al-Sissi (sans commentaire). Notre consœur Frida Dahmani de Jeune Afrique, vient de publier sur le site du magazine international un article intitulé ‘' Quatre choses peu connues du nouveau président, Béji Caïd Essebsi ‘', dans lequel elle a levé le voile sur ces quatre ‘'petits secrets''. D'abord elle a commencé par ''Une filiation légendaire'' en revenant sur l'époque où BCE était né au mausolée de Sidi Bou Saïd. Ensuite, la journaliste a rappelé à tout le monde qu'en tant qu'avocat, BCE avait obtenu en 1985 la condamnation d'Israël par l'ONU pour avoir bombardé le QG de l'OLP à Hammam Chott. Elle est revenue également sur ses relations privilégiées avec l'Union Générale Tunisienne du Travail. Et enfin, Frida Dahmani a assuré que le nouveau président de la République était l'ennemi de Mouammar Kadhafi. Lire l'article sur JA