Management & Nouvelles Technologies - Magazine On-Line : 04-08-2003 à 07:00 Le 18 juillet 2003, la Société de Bourse de Tunisie, intermédiaire en bourse, a annoncé que des négociations sont en cours entre le groupe Mabrouk et les actionnaires majoritaires de la Société Générale des Supermarchés Touta portant sur un projet de partenariat. Le communiqué précise que "Le groupe Mabrouk, actionnaire majoritaire de la Société Nouvelle Maison de la Ville de Tunis "Monoprix" et les actionnaires majoritaires de la Société Générale des Supermarchés Touta, informent le public qu'ils sont en négociation pour l'établissement d'un partenariat pouvant aboutir à la cession d'une partie ou de la totalité des actions de la Société Générale des Supermarchés Touta au profit du groupe Mabrouk".
Dans le même communiqué, les deux parties s'engageaient à achever leurs négociations et à en communiqué les conclusions au public avant le 31 juillet 2003.
Il faut d'abord préciser, à propos de cet accord qui renforcera la position du groupe Mabrouk dans le domaine du commerce de distribution, que la famille de M.Said Neji possède dans les 99% du capital de la SGS Touta. La SGS Touta est l'une des premières chaînes de distribution de Tunisie. Elle compte un réseau de 11 points de vente disséminés dans les principales villes du pays et réaliserait un chiffre d'affaires de quelque 30 MDT. Mais se serait aussi, une société endettée, du fait des importants investissements de rénovation engagés dans certains points de vente. Le samedi 2 août, les deux groupes informent le public que leurs négociations ont abouti à un accord portant sur la cession de 87,89 % du capital de la Société Générale des Supermarchés TOUTA au profit de la S.N.M.V.T MONOPRIX. Cette transaction fera l'objet d'une demande de vente de titres sur le marché Hors Cote auprès de la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis. Le même jour, Une source informée et officielle de la société Monoprix nous apprend que ce rachat de Touta par Monoprix comprendrait l'enseigne "TOUTA". Il ne s'agirait donc pas, pour Monoprix, d'une simple opération d'absorption.