«Niveau de compétitivité et de privatisation dans le secteur des communications dans les pays arabes». Tel est le titre de l'étude élaborée récemment par l'Arab Advisors Group et qui classe la Tunisie au neuvième rang. Le groupe est constitué de conseillers, d'analystes et de consultants spécialisés dans les télécommunications, les médias et les marchés de technologie dans le monde arabe. Il compte parmi ses 315 clients, les plus grands mastodontes des télécoms et de la technologie, ainsi que les opérateurs privés et nationaux. On cite entre autres Siemens, Motorola, Alcatel, Intel, Saudi Telecom, etc. Le classement en question prend en considération le nombre d'opérateurs, les offres et les services fournis dans chaque pays de la région. Un indice annuel de mesure de la compétitivité dans le secteur de la téléphonie mobile est ainsi donné et permet le classement des pays en fonction de cet indice. Pour l'année 2005, c'est la Jordanie qui occupe la tête du classement avec un indice de 84%, suivie de la Palestine avec 73%, l'Algérie 66%, l'Irak avec 62%, le Maroc avec 60%, l'Arabie Saoudite avec 55%, le Yémen avec 54%, l'Egypte avec 51%, la Tunisie avec 49%, le Koweït avec 43%, le Liban avec 42%, la Syrie avec 41%, le Bahreïn avec 36%, le Soudan avec 32%, la Libye avec 29%, le Sultanat d'Oman avec 26%, les Emirats et le Qatar avec 18%.