Avec un indice de 25,4 points (4e trimestre 2006), l'indice de confiance enregistre son plus haut niveau sur une période de 4 ans (2003-2006), selon les derniers résultats publiés par l'IACE (Institut Arabe des chefs d'Entreprises). L'indice, qui est à sa 35ème édition, semble ainsi confirmer l'amélioration progressive du climat des affaires en Tunisie. Après une chute vers un de ses plus bas niveaux, au cours du 1er et 2ème trimestres 2006, l'indice s'était redressé au cours du 3ème trimestre 2006, pour atteindre 14 points et vient donc de terminer l'année 2006 à 25,4 points. - Plus haut sur 4 ans : 25,4 (4ème trimestre 2006) - Plus bas sur 4 ans : -0,88 (3ème trimestre 2003) Evolution de l'indice de confiance - 23 (4ème trimestre 2004) - 15,6 (4ème trimestre 2005) - 5 (1ème trimestre 2006) - 4,6 (2ème trimestre 2006) - 14 (3ème trimestre 2006) - 25,4 (4ème trimestre 2006) Les chefs d'entreprise interrogés par l'IACE sont plus nombreux (45,9% contre 25,8%) à juger que la situation économique globale sera meilleure durant le 1er semestre 2007 ; et ils sont moins nombreux que lors du 3ème trimestre 2006 (47,6% contre 58,1%) à estimer que la situation économique n'enregistrera pas de changement. C'est sur le plan financier que les choses ne sont pas roses pour ce panel de chefs d'entreprise ayant participé à l'enquête de l'IACE ; ils sont, en effet, moins nombreux à s'attendre à une amélioration de la situation financière de leurs entreprises, 38% contre 45,2% le trimestre précédent. Ils sont plus nombreux encore à ne pas prévoir de changement (61,9 contre 48,4). Les entrepreneurs ayant participé à cette enquête sont beaucoup plus nombreux (70% contre 38,4%) à déclarer être favorables à une augmentation des investissements de 10 à 20%. Le pourcentage de ceux qui envisagent des investissements en croissance de plus de 20%, est resté relativement stable (30% contre 30,8%). Le tiers des entrepreneurs sont d'accord pour affirmer que la faiblesse de la demande est le principal obstacle à l'investissement (depuis déjà 3 trimestre successifs) ; suivi par la hausse du coût des biens d'équipements qui prend le dessus sur la concurrence étrangère reléguée à la dernière place. Selon cette enquête, les exportateurs sont, probablement les entrepreneurs les plus heureux ; pour 50% d'entre eux, ils devraient enregistrer de meilleurs résultats au cours du 1er semestre 2007 (26,3% seulement le trimestre précédent) ; et 42% estiment pouvoir maintenir leurs niveaux d'exportations. En somme, le boulet c'est les finances des entreprises. H.H.