Mardi 24 novembre 2009, l'effondrement d'un bâtiment intervenu dans la cimenterie d'Oum Kélil, près de Tajerouine (gouvernorat du Kef), a occasionné la mort de sept personnes et plusieurs blessés. Sur instruction du chef de l'Etat, le ministre de l'Equipement, de l'Habitat et de l'Aménagement du territoire s'est rendu sur les lieux pour constater les dégâts et transmettre aux familles des victimes ses condoléances et ses sentiments de compassion, indique l'agence TAP, qui ajoute que le président a «recommandé de prendre toutes les mesures qui s'imposent pour alléger l'impact de cet accident douloureux, et de mobiliser tous les moyens nécessaires pour venir en aide aux victimes». Outre la mobilisation d'unités de la protection civile, les équipes sanitaires et les différents services concernés ont mobilisé tous les moyens humains et matériels pour faciliter les opérations de sauvetage, de secours et de prise en charge des blessés, qui se fait sous la supervision du gouverneur de la région, la TAP indique également qu'"un juge d'instruction s'est déplacé sur les lieux et a ordonné de placer en détention préventive certains responsables du chantier de construction". Rappelons que la Société des Ciments d'Oum El Kélil (CIOK) est spécialisée dans la production et la commercialisation des ciments et de la chaux. Elle produit deux types de ciments courants, un ciment spécial et la chaux artificielle. La CI.O.K a redémarré en 2007 son usine après un arrêt de trois mois, avec un budget dépassant les 34 MDT, «cet arrêt a permis la réalisation de la plus grande partie de son programme de mise à niveau à savoir : la réhabilitation de l'atelier de broyage de la matière crue, l'installation d'un précalcinateur en ligne à haut rendement, remplacement d'un tronçon de virole du four et de l'appui central, réhabilitation du refroidisseur de clinker, et la transformation de l'electrofiltre en filtre à manches avec émanation d'un taux de poussière inférieur à 10 mg/Nm3».