Riadh Azaiez, patron d'AZ.Com, l'agence de communication organisant le Salon international de la Pharmacie, de la Parapharmacie et du Bien-être (Saidalya, 12-13 décembre, Yasmine Hammamet), a placé la barre plus haut pour l'édition 2009 de cette manifestation, la deuxième du genre. Pour imposer Saidalya comme le rendez-vous des professionnels africains des industries pharmaceutiques et de la santé, Riadh Azaiez s'est assuré l'appui de deux partenaires dont l'Afrique est le terrain d'action : la Banque Africaine de Développement (BAD) et le groupe Jeune Afrique, dont la contribution consistera principalement à mobiliser les ministres de la Santé et les opérateurs privés de l'Afrique sub-saharienne pour qu'ils soient présents à Tunis. L'idée, «partagée avec la BAD, souligne Mohamed Ali Abboudi, directeur du bureau de Jeune Afrique à Tunis, est que "les solutions aux problèmes de l'Afrique se trouvant en Afrique", il y a lieu de développer les échanges inter-africains, notamment entre gouvernements et laboratoires». «La BAD voudrait donner l'occasion au secteur privé de réfléchir sur des projets et de monter des financements», confirme Dr Maimouna Diop Ly. Fort de ce soutien, le patron d'AZ.Com table sur 80 exposants et près de 8.000 visiteurs, contre respectivement 65 et 7.000 lors de la première édition. Satisfait en général de la première édition, les industriels de la pharmacie réclament plus : «mon rêve est de faire de cette manifestation, encore jeune, l'équivalent africain de Pharmagora (salon français). »