Suite au kidnapping de Laâroussi Gantassi, premier secrétaire de l'ambassade tunisienne en Libye, le 17 avril 2014, la solidarité de la part de ses collègues du ministère des Affaires étrangères, a pris des allures diverses. Une page Facebook a, en effet, été mis en place. « Cette page est un espace de soutien à Laâroussi et Mohamed (…) et nous voudrions, par cette page, leur démontrer que leur souffrance est partagée par le plus grand nombre de personnes », peut-on y lire. Les cadres du ministère des Affaires étrangères ont, en outre, orné leurs photos de profil sur les réseaux, d'un badge à l'effigie de M. Gantassi, le diplomate kidnappé. Un élan de solidarité encore peu débordant, puisque dans certains pays confrontés à de telles problématiques, on use de plusieurs manières pour laisser vive la mémoire des citoyens kidnappés : système de décomptes des jours de détention au niveau des médias, campagnes d'affichages urbains à l'effigie des personnes kidnappées, concerts et autres manifestations de soutien sont organisés pour ne pas sombrer dans l'oubli et le dédain et pour prouver aux ravisseurs que derrière chaque citoyen, tout un pays veille.