L'émission «A celui qui ose seulement» a mis face-à-face, hier dimanche 25 janvier 2015, sur Al Hiwar Ettounsi, Mezri Haddad et Sihem Badi qui ont discuté du sens à donner à la révolution du 14 janvier 2011, au passage de la troïka, aux méfaits de l'ancien régime de Ben Ali. Mezri Haddad juge que la victoire de Nidaa Tounès aux législatives et de Béji Caïd Essebsi à la présidentielle constituent une réponse significative quant au ras-le-bol des Tunisiens suite à trois ans de pouvoir de la troïka. Mme Badi assure, quant à elle, que la révolution doit continuer pour éjecter les anciens symboles qui font leur retour sur la scène politique. Priés de s'excuser auprès du peuple tunisien, Sihem Badi accepte de le faire pour avoir échoué dans la mise en place de la justice transitionnelle et pour n'avoir pas su empêcher le retour des symboles du régime de Ben Ali et Mezri Haddad s'est excusé pour n'avoir pas su empêcher l'avènement des « frères musulmans tunisiens ». Rappelons que l'émission de Samir El Ouafi a connu un buzz d'entrée, suite aux problèmes techniques d'image et de sons ayant causé son interrurption et soulevé ainsi plusieurs interprétations sur les raisons de l'incident qui restent encore inconnues. Il est à noter que ce n'est pas la première fois qu'une pareille panne se produit puisque le 12 janvier 2014, des coupures avaient été enregistrées lors de l'épisode avec le général Ahmed Chabir, ancien directeur général de la sécurité militaire et du renseignement et le général Ali Sériati, ancien chef de la garde présidentielle.