Le président de l'ISIE, Chafik Sarsar, était invité ce lundi 8 août 2016 sur Express FM pour parler de sa rencontre avec le chef de l'Etat concernant les futures élections municipales. « Avec le chef de l'Etat, on a dressé un état des lieux et on a parlé des moyens pour accélérer la loi électorale pour les municipales » avait-il déclaré.
M. Sarsar a par la suite, expliqué les causes de ce retard : « Le 4 juin était prévu son passage devant l'ARP [NDLR : la loi électorale] mais on a aujourd'hui encore rien fait ! Une grande partie des politiciens ne considèrent pas les municipales comme une priorité et puis je pense que certains ne sont pas prêts pour ces élections. L'ISIE ne peut commencer à travailler que si cette loi est votée. On a 2 mois de retard et donc les élections qui étaient prévus pour le 26 mars sont annulées ».
Le président de l'instance parlant des conséquences de ce retard a dit également : « Notre plus grande peur est que cette annulation influe sur le citoyen créant un désintérêt et annihilant la confiance vis-à-vis des politiciens et du processus démocratique. Des politiciens qui devraient programmer les échéances de la vie politique ».
M. Sarsar a conclu qu'il fallait maintenant sortir du flou : « Nos politiciens doivent aujourd'hui se pencher sur cette loi dans les plus brefs délais pour qu'il y ait une visibilité et qu'on sorte du flou. Il faut maintenant, passer de la feuille de route que nous avons mis au point à un calendrier ».