Il semble que les derniers événements aient fini par avoir raison de la force et de la détermination de M. Tawfiq Ben Dali, président directeur général, de la Société tunisienne des industries de raffinage, STIR. Il a eu affaire aux problèmes récurrents des augmentations de salaire du personnel permanent de l'entreprise et à ceux de l'intégration des ouvriers de la sous-traitance, ayant été agressé par son propre personnel, ce qui a nécessité son hospitalisation. Il vient d'être appelé à des fonctions au sein de son ministère. Son remplaçant, M. Salah Badrouchi, ingénieur en chimie, est un ex-employé de la STIR, ayant eu à y exercer en 1963 dans le cadre de l'extension de l'entreprise. Il a quitté en 1985 pour la SEREPT avec un bref passage à l'ETAP. Cette nomination est-elle étudiée ? A-t-on, en haut-lieu une quelconque certitude que le nouveau PDG pouvait régler la situation et ramener tout le monde à la raison et surtout au travail ? Ou l'a-t-on envoyé pour simplement boucher un trou en attendant des jours moins troubles ? Ici, l'on a plutôt l'impression que cette nomination est un pis-aller et que les jours de M. Badrouchi sont…d'ores et déjà comptés.