Avec Bguir, Sissoko, Rejaïbi, Rabï et Khenissi, le jeu de l'EST est devenu plus percutant Si les «Sang et Or» se sont imposés dimanche face à l'ESMétlaoui, ils le doivent à un joli coup franc de Saâd Bguir, et aussi à un joli coup tactique de Ammar Souayah, basé sur ce qu'il savait du jeu de l'ESMétlaoui, avec la possibilité de faire basculer la partie en première mi-temps, avec l'entrée en jeu de joueurs au profil offensif (Bguir, Rejaïbi, Sissoko et Khenissi), le but étant de ne pas s'exposer au jeu rapide et percutant de Métlaoui, à partir de la récupération de la balle. Autrement dit, les «Sang et Or» ont privilégié leur propre récupération, avant de chercher à imposer leur qualité de jeu, et pour cela, ils laissèrent le ballon à leurs adversaires, surtout après la reprise. Ce qui peut donner l'impression, curieuse et forcément trompeuse, qu'ils ne maîtrisent pas le match, surtout après les changements de Sissoko par l'inexistant M'hirsi et le jeu décousu et brouillon de Chaâlali. Sissoko et Bguir dans leurs œuvres Il s'agissait, par ailleurs, de contrôler l'entrejeu, notamment avec la qualité de la relance de Saâd Bguir, ce à quoi s'attelèrent Sissoko et Khenissi, Rejaïbi étant, lui, plus offensif, plus libre dans ses mouvements. Avec ce quatuor, l'Espérance a eu plus d'opportunités pour aggraver le score, mais en vain, en raison du jeu individuel de Rejaïbi, l'agilité du gardien de l'ESM et des maladresses de Khenissi. ESM : la malchance Après la reprise, on s'attendait à une nouvelle domination des Espérantistes, mais la fatigue de Ragued, le jeu ambigu de Chaâlali et la sortie de Sissoko, sans mobile apparent, ont permis aux visiteurs d'imposer leur jeu et d'inquiéter sérieusement l'arrière-garde «sang et or». Les visiteurs ont multiplié les assauts sur les côtés pour désarçonner la défense locale. Les Kraïfi, Bassirou et Ernest ont eu l'égalisation au bout de pied, mais le poteau, la transversale et Rabï ont anéanti les chances de l'ESM. Bref, ce match a permis à l'Espérance de renouer avec la victoire et d'évaluer les nouvelles recrues qui étaient absentes face à l'ASM. De son côté, l'ESM, avec Kouki, a consolidé son statut d'équipe pouvant énormément gêner les grands clubs.