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Des perles comme s'il en pleuvait
L'Etoile, d'une finale à l'autre
Publié dans La Presse de Tunisie le 25 - 11 - 2015

L'Etoile ose tous les genres : technique, physique, dribbles, accélérations.
Et brouille toutes les cartes.
Tout ce que l'Etoile ne cesse de laisser entrevoir dans ses différentes prestations ne manque ni de rigueur, ni d'allure, ni aussi de classe. Il met en évidence un ensemble de haut rang, pour ce qu'il est et pour ce qu'il symbolise.
Evacuons d'emblée certains problèmes de forme qui arrivent à tout moment et qui concernent toutes les équipes, bonnes ou mauvaises, pour retenir quelque chose de plus intéressant et de plus significatif: le plaisir de voir une équipe où tout le monde pousse, où tout le monde va au bout de ses intentions.
A sa façon de s'exprimer sur le terrain, l'ESS a pris, aujourd'hui, l'habitude de se faire l'idée que chaque match est à lui seul un parcours, une vie. On serait tenté d'en dire plus et encore mieux sur un ensemble qui ne cesse de relever les défis, sur les leçons qu'on peut retenir dans ces temps de transhumance. Au-delà des victoires et des récompenses, c'est le mérite des joueurs qui ont appris à bien gérer les matches, surtout les minutes décisives, qui savent résister, sans paniquer, à la pression, qu'il leur arrive aussi de plier, mais jamais de rompre. Ces joueurs, parfois remués, mais toujours bien disposés et bien carrés, ont réussi à colorier le dessin au crayon et aux couleurs entamé il y a quelque temps. C'est pourquoi et à aucun moment, ils n'ont attribué leurs réussites à la chance ou à des facteurs externes.
Il faut dire que la manière de gérer le groupe a favorisé les exploits et a façonné leurs interprétations. Des objectifs communs combinés dans un système dans lequel les joueurs ont pu percevoir et réaliser leurs progrès.
Le résultat du match aller de la finale de la Coupe de la confédération fait la continuité de l'union sacrée, de la pérennité d'un apprentissage entamé depuis quelque temps et dans lequel les joueurs sont, individuellement ou collectivement, le porte-drapeau. La réalité est bien évidente aujourd'hui à l'Etoile : le plus important est d'assurer quelque chose de qualité optimale qui permette aux joueurs de progresser à tous les niveaux. L'effectif est, certes, bien étoffé, suffisamment riche et compétitif par rapport à d'autres équipes. Mais l'ESS n'est plus seulement une équipe faite pour chercher les victoires, mais aussi et surtout pour les créer. Toute la différence est là. Elle suppose de ne pas en rester à la seule sphère du jeu ordinaire et passif, mais de comprendre le sens d'une confrontation, d'une épreuve au regard des contraintes et des obligations de jeu.
L'Etoile ose souvent changer de tactique, mais elle trouve toujours sa voie ! Ici et là, une approche centrée sur les trajectoires individuelles et collectives est suffisamment défendue afin d'offrir un climat de travail rassurant, développer des méthodes captivantes pour les joueurs, rendre moins visibles les aléas du football qui risquent de surgir à tout moment, exprimer des attentes élevées, mais aussi s'abstenir de menacer de conséquences négatives en cas d'échec. Hostile à l'esprit conformiste aux systèmes , l'ESS ose tous les genres : technique, physique, dribbles, accélérations. Et brouille toutes les cartes.
Un climat de confiance
Il s'agit au fait d'un climat de confiance réciproque. Et donc une composante de la qualité du travail pour tous, pas un «à côté du métier».
Faudrait-il souligner aujourd'hui le don, ou juger de la vraie prestation? A la veille d'un rendez-vous encore une fois historique, la mobilisation se fait pleinement sentir et on a l'impression que l'équipe vit un moment extraordinaire.
Alors, l'Etoile, une équipe d'attaque ou de gestion de situation ? Plutôt réaliste dans le monde merveilleux de Benzarti où tout le monde se retrouve. Les joueurs sont convaincus des raisons des choix de leur entraîneur. L'impact n'est pas négligeable et le rôle sonne vrai. Bien dans le ton, bien dans le match. Bien dans la peau aussi. Et trop tourné vers la consécration.
Beaucoup d'équipes veulent bien sûr gagner, mais peu d'entre elles ont le privilège de pouvoir le faire. L'ESS détient des atouts que bien d'autres ne possèdent pas. Le charisme, la compétitivité, le devoir de responsabilité et le sens d'appartenance. Les joueurs ont prouvé qu'ils ne sont pas seulement bons pour jouer. Là où ils sont, il sont en train de réussir là où toute une flopée d'autres, pourtant mieux lotis, avaient échoué. Ils sont capables de s'adapter à tous les choix et les considérations tactiques. Ce sont surtout des joueurs capables de gagner partout. Rarement un geste de trop. C'est l'impératif de cette équipe, pas seulement de jouer, mais aussi et surtout d'être elle-même. Elle n'a pas révolutionné son football, le temps n'est peut-être pas encore venu, mais elle a inventé un genre qui lui est propre. Sa manière de jouer prend forme sur le terrain avec onze capitaines, même s'il y a un seul désigné pour cela. Tous les joueurs se donnent à fond et sans limites. Et c'est ce qui les fait par conséquent avancer...


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