Comment évaluez-vous votre participation au championnat d'Afrique à Yaoundé ? Tout d'abord, c'était un honneur pour moi de remporter trois médailles d'or au championnat d'Afrique ainsi que la Coupe du meilleur athlète dans cet événement sportif africain qualificatif aux Jeux olympiques Rio 2016. A cette occasion, je tiens à remercier mes entraîneurs Constantin Dabijaa et Mohamed Ben Ammar aussi bien que mon kiné Salah Belguith. D'autre part, il faut noter que ce championnat n'était pas à la hauteur sur le plan technique, mais le plus important, c'est que c'était un événement préparatif pour les JO. Quels sont vos objectifs à Rio? En réalité, j'estime que cette compétition sera difficile, vu que le niveau entre les concurrents sera très serré. Je m'attends à une intense compétition et une lourde responsabilité, mais rien n'est impossible. Il faut y croire jusqu'au bout pour que le drapeau tunisien soit toujours au sommet. Les choses sérieuses vont commencer maintenant. Pour cela, je dois bien me préparer pour décrocher une médaille olympique et éviter de mauvaises surprises. Quels conseils pourrez-vous donner à ceux qui ont l'impression de ne pas avoir de résultat malgré leurs efforts ? D'abord, de persévérer car les résultats ne sont pas toujours immédiats. Il faut se donner le temps et ne pas vouloir atteindre de grands objectifs très vite. Après, le sport doit rester un plaisir car si cela devient une contrainte, ce n'est pas bon du tout. Vous avez lancé un appel au ministère du Sport et au Comité national olympique tunisien pour prendre en charge les frais de votre préparation. Quoi de neuf à ce sujet ? Nous attendons encore que le ministre de la Jeunesse et du Sport, Maher Ben Dhia, et le président du Comité national olympique tunisien (CNOT), Mehrez Boussayène, tiennent leurs promesses pour prendre en charge les frais de préparation des prochains Jeux olympiques. Il faut rappeler qu' une allocation de 2,2 millions de dinars a été réservée au programme de préparation des athlètes tunisiens aux Jeux olympiques, avec une enveloppe d'un peu plus de 1 million de dinars, pour financer le programme complémentaire de préparation. Tout ça est bon à prendre si l'on veut réussir cet événement. Deux stages, l'un à Tunis, l'autre à Sousse, ainsi qu' un déplacement en France, sont programmés pour bien aborder l'échéance olympique.