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Non au congrès du 24 février !
Marche de protestation contre toute intervention étrangère en Syrie
Publié dans La Presse de Tunisie le 20 - 02 - 2012

Les opposants à l'intervention de parties étrangères dans le dossier syrien qualifient le congrès international «des amis de la Syrie», programmé à Tunis le 24 février de «congrès des ennemis de la Syrie». Ils appellent le gouvernement tunisien à réajuster ses positions envers ce qui se passe dans les pays arabes.
Ils étaient un millier de personnes, dont des indépendants, des représentants de partis et d'associations, à l'instar de l'association «Tolérance», à participer, hier matin, à une marche de protestation du côté de la Place des droits de l'Hommes (avenue Mohamed-V, Tunis). Des drapeaux de Tunisie, de Syrie, de Palestine, de Libye et de Bahreïn, ainsi que des pancartes et des banderoles, avaient été hissés par de nombreux participants à cette manifestation. Des slogans pro-nationalistes arabes ont été scandés : «Non à la normalisation, non à l'intervention étrangère dans les affaires des pays arabes», «Non au congrès de la honte... la Syrie est le pays des libres», ou encore : «Le peuple tunisien est un peuple libre : pas d'Amérique, pas de Qatar».
Selon Raoudha Ben Cheikh, indépendante, les gens commencent à se lasser des réactions laxistes du gouvernement tunisien. Ce sont des positions prises dans la précipitation et qui ne reflètent guère les principes annoncés lors des élections. Notre gouvernement a dévié de ses objectifs initiaux enchaîne-t-elle.
De son côté, Mme Leïla T. accuse le gouvernement tunisien de «mettre en œuvre une politique dictée par le Qatar, les Etats-Unis et, par conséquent, Israël... L'intervention en Syrie, souligne-t-elle, ne peut qu'engendrer une division au sein du peuple syrien, qui reste un terrain de lutte face à Israël dans cette région, outre l'Iran». Selon elle, la décision de renvoyer l'ambassadeur syrien était un geste déplacé, alors qu'aucun autre pays n'a entrepris cette action de rupture diplomatique avec le régime syrien.
Evoquant la question du congrès qu'abritera la Tunisie le 24 février, M. Mohamed Yahia, membre de l'association «Ligue du processus national», remarque que ce congrès n'est rien d'autre qu'une manière pour légitimiser l'intervention en Syrie. «Notre gouvernement, affirme-t-il, est entré dans une sorte d'alliance avec la France, les USA et le Qatar et ces derniers approuvent l'intervention armée en Syrie contre le régime d'Al-Assad». Ajoutant que «des pays, à l'instar du Qatar, se présentent comme des pays démocratiques, mais ils sont loin de l'être. Pourquoi n'ont-ils pas demandé une intervention au sujet du Yémen ou de Bahreïn, qui vivent la même situation que la Syrie ? Nous refusons ce congrès à travers lequel le gouvernement essaie de trouver des solutions aux problèmes économiques que connaît la Tunisie actuellement. Pour ce qui est de la Syrie, je pense que cette crise passera et que seront dévoilées toutes les parties qui trempent dans ce complot contre le peuple syrien».
La Syrie est visée par le projet sioniste
Pour Sami Hamdouni, président de l'association « Fidèles à l'identité arabo-musulmane», toute intervention étrangère dans les affaires des pays arabes, notamment la Syrie, est catégoriquement refusée. «Nous ne voulons pas que ce qui s'est passé en Libye, explique-t-il, se répète en Syrie». Ajoutant : «Nous avons plus de 400.000 réfugiés libyens en Tunisie. Plusieurs autres milliers de Libyens, en Egypte et autres, ont fui la guerre, alors que le Conseil transitionnel demande qu'ils soient traduits en justice. Il faut signaler que la décision de l'Otan d'intervenir en Libye a été fondée sur des rapports truqués des médias qui étaient sur place. Il y a eu des informations faussées concernant ce qui s'est passé là-bas, et ce pour faire approuver l'intervention étrangère dans ce pays. La conséquence est que la Libye est encore en situation d'instabilité et d'insécurité. Je suis contre ce que faisait Gaddafi, mais aussi contre ce qu'endurent les Libyens actuellement. De même pour la Syrie, qui a un positionnement stratégique par rapport à Israël. Elle est l'une des cibles du plan sioniste visant à élargir le territoire du pouvoir sunnite dans la région afin de créer un conflit entre les musulmans sunnites et le gouvernement chiite d'Iran. En outre, la possibilité d'intervenir en Syrie serait une occasion de vendre des armes: ce qui est une option pour certaines économies en vue de retrouver leur équilibre perdu à cause de la crise économique mondiale».
Evoquant la solidarité des peuples arabes, le président de l'Association pour le soutien à la résistance arabe et contre la normalisation et le sionisme, M. Ahmed Kahlaoui, insiste sur le principe de solidarité entre les peuples arabes. «D'ailleurs, souligne-t-il, toutes les révolutions arabes ont scandé les mêmes slogans, appelant à la liberté et à la libération de la Palestine, et ce sur un ton pro-arabe commun... Il est inacceptable de penser à engager une intervention en Syrie, car cela aura les mêmes conséquences qu'en Irak : pays qui est détruit. Le congrès du 24 février est plutôt un congrès des ennemis de la Syrie ! Nous refusons l'organisation de tels congrès en Tunisie et nous exprimons notre soutien au peuple syrien dans son combat contre les agressions étrangères», déclare M. Ahmed Kahlaoui. Ce dernier annonce également qu'un congrès aura lieu prochainement, avec la présence de l'un des observateurs tunisiens, Fathi Bel Hadj, qui était en Syrie en mission d'observation.


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