• Le Centre sectoriel de formation a conclu en 1998 une convention de coopération avec le partenaire japonais. • Le centre dispose de 21 salles de formation pour 925 apprenants répartis sur plusieurs groupes. Le secteur électrique et électronique présente plusieurs opportunités d'emploi aussi bien en Tunisie qu'à l'étranger. C'est un secteur de pointe qui nécessite un savoir-faire poussé pour pouvoir réparer les appareils électroniques et électriques, faire des installations des réseaux pour les entreprises, le service public et les logements. Le Centre sectoriel de formation en industrie électrique et électronique, situé à El Omrane et doté de tous les équipements de travail modernes et de formateurs de haut niveau, assure régulièrement la formation de jeunes compétences tunisiennes qui sont passionnées par ce secteur dont les perspectives s'annoncent prometteuses. Selon Aymen, un jeune apprenant au centre, «la formation dans ce centre est assurée par des formateurs disponibles qui essayent d'expliquer aux apprenants les leçons en se basant non seulement sur les cours théoriques, mais en utilisant des exemples pratiques. Cela est très important pour l'apprenant qui a droit à une formation par alternance». Les apprenants sont bien informés sur la situation et les perspectives du secteur qui a connu, au cours des dernières années, une évolution importante au niveau des exportations. Services aux clients potentiels Le Centre de formation a conclu en 1998 une convention de coopération avec le partenaire japonais qui est l'un des pays les plus avancés en matière d'innovation dans le domaine électronique. Ce n'est qu'en 2002 que le centre a acquis des équipements pour commencer enfin la formation au profit de la première promotion d'apprenants. Le jeune Aymen espère, une fois le diplôme en poche, créer une microentreprise en électronique pour proposer ses services aux clients potentiels : «C'est que le nombre de microentreprises dans ce secteur est limité. Dans mon quartier, il n'existe aucune entreprise. Certaines personnes s'adonnent à cette activité sans être formées et endommagent sans le vouloir les appareils confiés pour réparation. Aujourd'hui, il n'est plus question de se former sur le tas, dans la mesure où un centre spécialisé est opérationnel depuis des années». En fait, l'évaluation définitive du centre dont le coût est estimé à 6,750 millions de dinars — avec une participation japonaise — a été faite en 2005. Le centre compte 40 formateurs et conseillers en formation au service des apprenants cherchant à apprendre un métier qui ouvre de nouveaux horizons professionnels. Sami, un autre apprenant, souhaite intégrer après la formation une grande entreprise dans le domaine électronique : «D'après les annonces publiées dans les journaux, plusieurs entreprises ont besoin de spécialistes dans le domaine. Ce secteur est donc toujours demandeur de spécialistes et je connais plusieurs personnes formées dans ce centre qui ont rapidement trouvé un emploi». La formation par alternance, favorisée Le centre dispose de 21 salles de formation pour 925 apprenants répartis sur plusieurs groupes. À l'intérieur de l'une de ces salles, des chaises sont disposées en face d'un tableau blanc. Des moyens audiovisuels peuvent même être utilisés pour mieux expliquer les cours. Un circuit imprimé de grande taille est également exposé. Il sert également à expliquer le fonctionnement automatique d'un appareil donné. Le centre assure aussi la formation par alternance, c'est-à-dire que l'apprenant passe un temps dans le centre pour avoir les connaissances théoriques et une autre partie dans l'entreprise pour avoir une formation pratique et se familiariser avec le travail dans une unité professionnelle. Il peut ainsi facilement s'intégrer dans la vie active, une fois sa formation achevée et le diplôme en poche. Mieux encore, plusieurs entreprises acceptent de recruter un ou des apprenants qui ont été formés dans l'entreprise dans le cadre d'une formation par alternance. D'autres ont fait des stages avant d'intégrer définitivement la vie professionnelle. Le centre assure également la formation selon les besoins de l'entreprise industrielle, ce qui constitue un autre avantage pour l'apprenant qui est alors immédiatement intégré après la formation. En effet, le chef d'entreprise peut demander une spécialité en fonction de ses besoins. Le centre élabore alors son programme de formation au profit d'un nombre d'apprenants qui seront mis à la disposition de l'entreprise après une période de formation de pointe. Ainsi donc, le centre assure une formation générale dans les spécialités électrique et électronique – pour permettre plus tard aux apprenants de monter leur propre projet ou d'être recrutés par une entreprise –, ainsi qu'une formation à la carte au profit des entreprises qui en font la demande. Salles et laboratoires du CSFIEE : Le CSFIEE dispose de 12 salles de classe et de plusieurs laboratoires : - Laboratoires d'automatisme - Atelier de mécanique - Atelier d'usinage manuel - Atelier d'usinage sur machine-outil - Laboratoire de pneumatique et hydraulique - Salle de dessin - Laboratoire d'électricité - Laboratoires d'informatique - Laboratoire de machines éléctriques - Atelier de développement des circuits imprimés - Atelier d'assemblage électronique - Laboratoire de microprocesseurs - Laboratoire de mesure et instrumentation - Laboratoires d'électronique Spécialités : Le centre assure la formation en 4 spécialités principales, chacune d'elles possédant ses modules étudiés suivant la méthode de l'approche par compétences. Ces spécialités sont: - (BTP) Technicien de fabrication en électronique (FE) - (BTP) Technicien en maintenance électronique des systèmes automatisés (MESA) - (BTS) Technicien supérieur en techniques de conception pour l'industrie électronique (TCE) - (BTS) Technicien supérieur en techniques de production pour l'industrie électronique (TPE) Les stages : Chaque stagiaire effectue durant les deux années de formation trois stages d'une durée de vingt semaines en tout (deux stages de cinq semaines et un de dix semaines).