A l'exception de la Zitouna, qui score avec ses 81.8 %, les Iset (74.6 %) et l'Université de Sfax (71.5 %) ne déméritent pas. La fin d'année universitaire n'est pas bien mise en évidence. Les familles n'ont d'yeux que pour le fameux bac ou la neuvième et, même, la sixième. Il n'en demeure pas moins que les résultats de fin d'année dans l'enseignement supérieur ont leur poids et jouissent d'un grand intérêt de la part des intéressés eux-mêmes. Les institutions d'enseignement supérieur viennent à peine de boucler le cycle de cette année et les étudiants ont organisé, avec le concours de l'administration, des fêtes et des cérémonies de remise des prix. wwL'ambiance était généralement sympathique et ces fêtes étaient hautement symboliques. Chaque établissement a honoré ses lauréats à tous les niveaux d'études. Les données sur le bilan de l'université tunisienne au cours de l'année écoulée permettent d'avoir une idée sur les performances enregistrées. Chaque année, il y a plus de 100.000 diplômés qui quittent l'université pour entamer un autre parcours non moins pénible qui n'est autre que la recherche d'un travail. Pendant ce temps, le nombre total des étudiants dans le public avoisine les 350.000 (dont les 2 tiers sont des filles). Le privé aussi est de la partie puisqu'il accueille plus de 18.000 étudiants.Le taux des diplômés de fin d'études a enregistré, pour la saison 2012/2013, un taux global de 76.1 %. Ce sont les architectes qui sortent du lot avec ... 100 % de réussite. Ils sont suivis par les étudiants des cycles de formation des ingénieurs avec 89.7 %, de ceux des licences appliquées (système Lmd) avec 80.4 %, du «baccalaurius» (de l'Institut supérieur de l'administration des affaires) avec 80 %. Derrière, viennent les étudiants du diplôme de spécialité : 74.4 %, les licences fondamentales : 68 %, les doctorats en médecine et en pharmacie : 59.1 %. La maîtrise n'enregistre que 6.3 %.Si on regarde la répartition du taux de réussite sans tenir compte du troisième cycle, nous obtenons ces données : en licences fondamentales, le taux est de 57.3 %. En licence appliquée (système Lmd), il est de 67 %. Au « baccalaurius », il n'est que de 31 %. Pour le reste, à l'exception du diplôme de la maîtrise (6.3 %), les taux sont les suivants : cycle préparatoire 78 %, doctorat en médecine et en pharmac)ie 60.3 %, diplôme de spécialité 77.8 %, formation des ingénieurs 88.8 %, diplôme national en architecture 70.7 %. Quant au taux général, il atteint 65.2 %. S'agissant maintenant du taux de réussite en première année du troisième cycle on constate que les mastères de recherche et les mastères professionnels (système Lmd) sont, respectivement, de l'ordre de 51.2 % et de 65.5 %. Soit un taux général de 58 %.Les performances des 13 universités sont disparates. Mais le taux général est de 64.6 %. La palme reviendrait à l'Université Ezzitouna si l'on s'en tient au taux de réussite enregistré : 81.8 %. Les Iset lui emboîtent le pas avec 74.6 %. Et c'est l'Université de Sfax qui arrive en troisième position avec 71.5 %. En dessous des 70 %, on trouve, dans l'ordre, l'Université de Gabès 69.3 %, l'Université de Carthage 64.5 %, l'Université de Gafsa 63.3 %, l'Université de Kairouan 62.6 %, l'Université de Sousse 62 %, l'Université de La Manouba 61.3 %, l'Université de Monastir 61.2 %, l'Université de Tunis 60.5 % et de Tunis El Manar 59.1 % et, fermant la marche, l'Université de Jendouba 57.8 %.