Stadistes et Béjaois campent sur leur position Stade Chedly Zouiten. Beau temps. Pelouse en mauvais état. Public assez nombreux. ST et OB font match nul 0-0. Avertissements à Awadhi et Anang (ST). Arbitrage de M. Mourad Ben Hamza ST : Kasraoui, Ben Ali, Abdi, Rouid, Dridi, Alex, Jlassi, Awadhi (Marzouki), Landolsi (Ben Jaffala), Sellami, Anang OB : Amdouni, Amri (Hakim), Emeka (Mhamdi), H. Jlassi, Ayari, Trabelsi, Mezni, Missaoui, Mahjoubi, K. Jlassi, Saymone (Béjaoui) Les journées passent et se ressemblent pour le Stade Tunisien et l'Olympique de Béja. Les deux équipes qui se sont donné la réplique hier n'ont pas bougé d'un iota au classement. Les Béjaois ferment la marche et les Stadistes les devancent d'un seul petit point. La situation est inquiétante pour les deux clubs, sachant que cette saison, trois équipes quitteront la Ligue 1 et seront reléguées en Ligue 2. Quand on voit la position des uns et des autres à mi-parcours, on se pose bon nombre de questions. La première qui vient à l'esprit est de savoir pourquoi les responsables stadistes ont renforcé leur effectif par des joueurs en manque flagrant de compétition à l'image de Awadhi, totalement à côté de la plaque hier. Normalement, quand on renforce l'équipe, c'est pour des résultats immédiats et avec des joueurs censés apporter un plus. Hier, nous n'avons rien vu de tout cela au Stade Tunisien. Sauf que le nouvel attaquant, Thierry Anang, a montré des qualités techniques, mais n'est pas le buteur attendu. Il est sans doute à revoir dans un autre registre. Au Stade Tunisien, l'équipe souffre d'un manque de cohésion et le nouvel entraîneur, Hidoussi ne dispose pas d'une baguette magique pour changer la donne en un court laps de temps. L'Olympique de Béja, à présent, a peut être ramené un point de Tunis, mais n'a pas gagné non plus. Les Béjaois à l'instar des Stadistes font du surplace, sans plus. La peur de perdre ? La victoire était obligatoire dans un camp comme dans l'autre, pour grimper quelques échelons et espérer arriver au milieu du tableau. Mais ni le Stade Tunisien, ni l'Olympique de Béja ne sont parvenus à le faire. Le jeu décousu de part et d'autre s'est plutôt concentré au niveau de la ligne médiane, ce qui a facilité la tâche des deux défenses. Les occasions de but se comptaient sur le bout des doigts. Il y en a eu trois au total, deux pour le Stade Tunisien et une pour les Béjaois. Landolsi aurait pu ouvrir le score dès la 7' suite à un corner de Sellami, mais son heading est miraculeusement détourné par le gardien de l'OB. Amdouni, réplique aux visiteurs deux minutes après. Un coup franc du milieu du terrain, exécuté en cloche par Hamza Jlassi a failli surprendre Kasraoui avancé. Finalement ce dernier a sauvé en catastrophe (9'). La rencontre est tombée ensuite dans la monotonie. Une partie de pousse ballon, sans plus, où les acteurs des deux équipes n'arrivaient pas à faire trois passes de suite. Quelle tristesse ! Dans le camp du Stade Tunisien on balançait des balles en direction de Anang, sans résultat. Idem pour l'Olympique de Béja dont les joueurs cherchaient désespérément Missaoui, muselé par l'axe central adverse. Il y a certes eu une réaction de part et d'autre durant les dix dernières minutes. Les deux équipes étaient sans doute conscientes qu'un match nul ne ferait pas l'affaire. Les attaquants ont essayé de trouver la faille et la meilleure occasion se présentera aux Stadistes qui ont raté le K.-O. Ben Jaffala qui venait de remplacer Landolsi ne profite pas d'un excellent service de Jlassi. Il était seul face au gardien Amdouni et trouva le moyen de tirer dehors (90'), ratant l'occasion d'offrir trois points précieux à son équipe. La hantise de perdre a finalement eu raison des joueurs des deux équipes, qui en définitive ne sont pas sortis de l'auberge.