En cette période de canicule et de vacances scolaires, le problème majeur des citoyens kairouanais, obligés pour des raisons professionnelles, matérielles ou sociales, de passer l'été chez eux, est de savoir comment profiter au maximum de la période estivale, surtout lorsque fait défaut une véritable animation culturelle à même de bouleverser leurs horizons. Au lieu de se traîner dans la monotonie des journées et de rester ainsi en proie à la routine dans une ville où les lieux publics qui demeurent très fréquentés en été sont les cafés, beaucoup de jeunes intellectuels s'adonnent à diverses activités liées, par exemple, aux Ntic (formatage d'ordinateurs à domicile, installation de systèmes d'exploitation, configuration de logiciels, traitement de textes, dépannages divers…) D'autres s'adonnent au jardinage, au plaisir du bricolage, à l'écriture, à la peinture, à la couture ou à la musique qui deviennent une échappatoire qui permet, d'une part, de meubler de façon intéressante les vacances, et, d'autre part, d'extérioriser ses émotions afin de mieux les maîtriser. Evidemment, il y a les publinets climatisés, les piscines et les maisons traditionnelles qui sont le refuge idéal pour échapper à la chaleur suffocante. Et le soir, on assiste aux cérémonies de mariage et aux différentes manifestations organisées par les ONG et les comités culturels.