Tuerie effroyable, hier, à la caserne militaire de Bouchoucha. Sept militaires ont été assassinés par l'un de leurs collègues au moment où ils saluaient le drapeau national, vers 8h00. Dix autres ont été blessés, dont un grièvement. On parle d'un colonel parmi les morts. D'après les premières informations officielles, il s'agit «d'un acte isolé perpétré par un soldat souffrant de troubles du comportement et interdit de port d'armes» (Voir l'article de Karim Ben Saïd). Les analyses des spécialistes au premier jour du drame n'écartent aucune hypothèse, y compris celle d'un acte terroriste (voir l'article de A. Dermech). La tuerie de Bouchoucha a donné lieu, en début de matinée, à une cacophonie médiatique entre des médias étrangers qui ont vite évoqué l'attaque terroriste et les médias nationaux qui ont patienté jusqu'à la mi-journée sans obtenir suffisamment de réponses (voir l'article de Amel Zaïbi).