On peut l'écouter d'une oreille distraite. En lui prêtant à peine une légère attention, parce que, en réalité, il n'en vaut pas le coup. Il peut donc, vitupérer à son aise, et éructer élégamment, comme il sait si bien le faire, et à sa convenance, puisque le cours de l'histoire, a fait que, un énergumène de son acabit, la « voix de son maître » comme dirait l'autre, a, toute latitude aujourd'hui, de siéger au Parlement, pour y distiller son poison. On peut aussi, indifféremment, décider que, en réalité, ce discours, il peut arriver qu'il tombe, dans des oreilles, pas très chastes, avec les conséquences que l'on peut aisément imaginer, si l'on prenait la peine de refaire le chemin à rebours, histoire de se rappeler, si besoin est, des fois où l'on aurait la mémoire qui flanche, qu'un jour, Chokri Belaïd…, et qu'un autre jour, Mohamed Brahmi…, et que, de report en report. Etc. On peut. Par contre, Ce que l'on ne peut pas accepter, c'est que Seifeddine Makhlouf, pour ne pas le nommer, continue, en toute impunité, à cracher son fiel, sans qu'il en soit inquiété outre-mesure, lorsqu'il aurait dû être rappelé à l'ordre, depuis longtemps déjà. Et pas qu'en lui remontant les bretelles. Il se trouve que ce dernier, peut se prévaloir d'être dans les bonnes grâces de qui de droit, lequel « qui de droit » lâche sa « meute » -on ne va pas être en retard d'une politesse pour être dans le ton- d'une main, lorsqu'il fait mine de la flageller de l'autre, alors qu'en réalité, il ne fait que lui caresser l'échine, pour l'assurer de sa protection. Qui a parlé d'Ennahdha ? Décidemment, c'est une idée fixe. Idéfix ?