Ils ont affiché la couleur. Il faudra se débrouiller avec. Pas de panique : c'était couru d'avance de toute façon. Les « mésalliances » n'ont jamais abouti, sur des mariages heureux. En surface, lorsque le « vernis » de circonstance ne s'est pas encore écaillé, l'illusion peut perdurer un temps, avant que les bulles crèvent, de ne pas pouvoir respirer. Mais en surface seulement, parce qu'après coup, il est facile de se rendre compte, que défaire ce qui l'est déjà, ne demandera pas des « montagnes » d'effort. Il faudra juste, accepter l'idée, qu'une bataille, lorsqu'elle est engagée, doit être menée jusqu'au bout. Et gagnée. D'entrée de jeu, les cartes étaient truquées. Aujourd'hui, il faudra boire à toutes les fontaines, en se munissant, cependant, de puissants antidotes, pour éviter d'être empoisonné. Toutes les eaux ne coulent pas de source et toutes les eaux ne sont pas claires. Composer, désormais, sera un exercice de très haute voltige. Comme un funambule, Elyès Fakhfakh devra marcher sur un fil. C'est un dur apprentissage, certes, mais c'est aussi le risque du « métier », de savoir qu'en chemin, en matière de compagnonnage, lorsque les avis viennent à diverger quand les points de vue ne s'épousent pas, et que les masques finissent par tomber, il faudra se résoudre à une certaine solitude, en prenant de la hauteur sur les évènements en cours, pour ne pas avoir à s'en mordre les doigts, de ne pas avoir eu le courage, au moment opportun, de trancher dans le vif, pour sauver, ce qui peut toujours être sauvé. Une équation à plusieurs inconnues ? Lorsque l'on est assis sur une « mine », et qu'on le sait, il faut, d'une main, serrer toutes les « pinces », et de l'autre, déminer. Le temps pourrait venir à manquer…