Effectivement, c'est un évènement, et il est de taille. Quoique. Mais enfin il y a des limites à tout. Sauf que l'on n'en est pas, loin s'en faut, à un paradoxe près. Alors du coup il faudra reconnaître que l'arrivée de Yassine Ayari à l'Assemblée des représentants des peuples (ARP), en tant que nouvel élu, tend à prouver, si besoin est, qu'un vent nouveau est en train de souffler, et qu'il serait pour le moins, pestilentiel. Déjà que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, alors s'il faut en plus, pour que la boucle soit bouclée, en rajouter une couche dans cette logique aux antipodes, qui fait que l'on ait facilité, avec la bénédiction de qui de droit, l'entrée du loup dans la « bergerie », il ne faudra pas se demander, par la suite, pourquoi les ennuis courent plus vite que l'ombre de Lucky-Luke sur le mur lorsqu'il dégaine. Ce n'est pas pour donner au personnage, une importance qu'il n'a d'ailleurs pas, mais ses idées qui flirtent avec une idéologie, autrement extrémiste et rétrograde, risquent de polluer encore plus une atmosphère, qui ne brille pas par sa totale salubrité du reste. Ce qui n'est pas une raison pour apporter encore plus de l'eau à son moulin, sachant d'avance que cette eau n'est pas claire. Pour ne pas convenir qu'elle est empoisonnée. D'entrée de jeu. Quant à l'antidote...