L'Espérance de Tunis s'est adjugée avant-hier la super coupe de Tunisie après avoir battu l'Etoile du Sahel sur le score de trois sets à un. Un sacre mérité des coéquipiers de Khaled Belaïd qui se sont imposés avec la manière, n'ayant pratiquement souffert avant de l'emporter que dans les deux derniers sets. Le champion de l'exercice écoulé a remporté les deux premières manches toujours sur le même score affichant pour l'occasion une supériorité à tous les niveaux et une aisance à la limite de l'insolence...Les Belaïd, Kramosli, Ben Cheïkh, Ben Tara, Ben Brik, Brinis et Hamzaoui ont dominé les débats sans trop souffrir aidés en cela par une Etoile approximative au service, à la réception et en défense. Hichem a même dû se passer des services de son passeur Mohamed Ben Slimène, diminué physiquement. Ce dernier a fait son entrée sur le parquet de la salle de la Goulette au tout début du deuxième set, sans que cela ne change quoi que ce soit à la physionomie du match.
Belaïd égal à lui-même. Le capitaine des « Sang et Or » a sorti un match d'une bonne facture et sa présence ne fait que rassurer ses coéquipiers, certes talentueux mais encore jeunes et manquant terriblement d'expérience. D'ailleurs, c'est ce qui a permis à l'Etoile de revenir dans le match en s'imposant lors du troisième set sur le score de 22à25. Au cours de cette troisième manche, les protégés de Hichem Ben Romdhane ont mieux joué et parvinrent à s'imposer au filet en arrêtant plus d'une fois Ben Brik et surtout le jeune Karamosli qui a tendance à trop compter sur sa force physique. Il est clair qu'il manque de métier et gagnerait beaucoup en apprenant à jouer avec un peu plus de lucidité. Pour revenir à Khaled Belaïd, il est évident que c'est l'élément catalyseur du groupe et grâce à son expérience et son vécu, il a su dirigé ses jeunes coéquipiers sur le terrain leurs évitant ainsi de tomber dans la facilité et dans l'excès de confiance. L'Espérance a remporté le quatrième et dernier set (25à20) non sans quelques difficultés mais ce semblant de résistance étoilée n'aura pas suffi pour barrer la route du sacre aux champions de l'exercice écoulé. C'est une victoire qui confirme les deux premières de cette même Espérance qui a battu l'Etoile à deux reprises lors de la première, à Tunis comme à Sousse. A quelques deux semaines du début du play off, l'Etoile doit se ressaisir si elle entend se qualifier pour la finale du championnat car avec le niveau de jeu de samedi dernier, elle n'aura peut-être pas la possibilité de disputer « une belle » face à cette même Espérance. Les Abbés, Garci, Hmissi, Hmam, Belajouza et Ben Slimène sont capables de mieux faire et nous en sommes convaincus. Il leurs suffit d'apprendre à jouer comme ils l'ont fait lors du troisième set et les choses devraient aller beaucoup mieux pour eux.
La richesse du banc espérantiste. Parmi les joueurs qui ont suivi le match à partir du banc des remplaçants, nous avons noté la présence de deux internationaux que sont les Chokri Jouini et Mohamed Selim Chekili. A ce dernier an avait prédit un grand avenir le considérant même comme éventuellement le futur Noureddine Hfaïedh du volleyball tunisien. Jusqu'à preuve du contraire, il n'a rien démontré et se contente de suivre les matches à partir du banc des remplaçants et en faisant de très brèves apparitions, surtout pour permettre aux titulaires de souffler un peu. Et dire qu'il a coûté un peu plus de cent mille dinars à l'Espérance, une somme qui ferait vivre plusieurs associations qui militent pour la promotion de ce sport. Idem pour Chokri Jouini qui est fut un spectateur attentif de cette super coupe. En somme des soucis en plus pour l'entraîneur national qui était un spectateur attentif de cette finale et certainement impuissant puisqu'il ne peut exiger quoi que ce soit auprès de l'entraîneur des «Sang et Or », l'allemand Peter. Quoi qu'il en soit, il ne peut aligner plus d'un poste 4 ou un opposé et Ben Brik et Karamosli semblent avoir les faveurs de leur entraîneur...
L'U. S. Carthaginoise difficilement Chez les Dames, l'Union Sportive Carthaginoise s'est imposée difficilement au tie-break (15-13) après avoir frôlé la défaite au cours du quatrième set quand le deuxième arbitre a refusé le point de la victoire au Club Sportif Sfaxien (26-24). L'arbitre ayant signalé une faute que tous les présents n'ont pas vue. Une joueuse du CSS aurait touché le filet. Après avoir égalisé à 25-25, les Banlieusardes sont revenues à la hauteur de leur adversaire du jour en égalisant à deux sets partout en s'imposant 28 à 26. Les Sfaxiennes ne baissèrent pas pour autant les bras et firent jeu égal avec l'USC mais elles s'inclinèrent vers la fin en concédant le cinquième set sur le score de 15 à 13, un résultat qui prouve que le tie-break fut disputé de bout en bout. Un grand bravo aux responsables du Club Sportif Sfaxien qui ne protestèrent guère après cette décision de l'arbitre de la rencontre. Et pourtant, elle leur a coûté un titre...
Chapeau bas à Aïcha BEN fejria. Elle le leader de la formation carthaginoise et elle compte 40 printemps. Elle est née le 11 mars 1969. Son anniversaire c'est dans quelques jours et nous lui souhaitons beaucoup de bonheur et surtout beaucoup de santé pour la voir pendant encore quelques années encadrer ses jeunes coéquipières. Samedi, elle a brandi la coupe de Tunisie après avoir remporté plus d'un titre tout au long de sa longue et riche carrière. Rappelons que Ben Fejria a également endossé au préalable les maillots du Club Africain et du Tunis Air Club. On ne manquera pas également de saluer la performance de Souad Taïeb qui est née le 12 janvier 1971. Trente-huit ans bien sonnés et toujours là. Bravo Mesdames, Mesdemoiselles...