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Electron libre?
Façon de voir
Publié dans Le Temps le 19 - 10 - 2009

Mokhtar Tlili fait partie de cette vieille garde qui refuse de vieillir, qui refuse aussi d'abdiquer.
Pour eux c'est toujours dans les vieilles marmites qu'on fait les meilleures soupes. Attitude sans doute "rétro", "ringarde" diront les nouveaux messies du football, mais le fait est là: la nostalgie est un mal nécessaire.
Elle veut remettre de l'ordre dans cet univers (le football) où toutes les règles sont franchies; toutes les balises ostensiblement ignorées.
Devrions-nous parler dès lors de conflit de générations?
Pour autant le monde du football se meut aujourd'hui selon la logique mécanique de l'argent. Il brasse des fonds faramineux et, même disproportionnés. C'est le progrès dit-on . Ce sont les exigences de l'époque aussi. Notre amateurisme douillet des années héroïques est mort de sa belle mort. Et encore heureux que le professionnalisme hybride de ces temps modernes, ait balayé sur son chemin les derniers avatars de l'hypocrisie du professionnalisme déguisé en amateurisme marron.
Au bout du compte, il n'y a que les dirigeants qui soient restés "amateurs" dans le sens noble du terme. Et c'est en cela la revanche réelle de l'amateurisme à papa: des footballeurs professionnels chichement payés par des mécènes, c'est-à-dire des volontaires. Imaginons l'Espérance sans les fonds propres consentis par Hamdi Meddeb? Imaginons encore l'Etoile sans l'éternel soutien autour du président du club et aujourd'hui, autour de Moez Driss qui avait réussi trop tôt, exorcisant l'Etoile du syndrome de l'éternel second, mais qui devait absolument céder des joueurs devenus "trop" grands pour le football tunisien et qu'il ne pouvait plus retenir? Et face aux charges salariales (les plus lourdes du pays) du Club Africain qu'aurait pu faire ce brillant garçon qu'est Kamel Iddir sans le concours matériel des dignitaires Clubistes? Et au delà du petit malentendu Sellami-Khemakhem, le Club Sfaxien réemerge toujours car, de bonne ou de mauvaise grâce, les hommes d'affaires (toujours les mêmes) finissent par porter la main au portefeuille.
Depuis l'arrêt Bosman, décrétant la fin des "nationalismes" en football, c'est la boîte de Pandore en Europe particulièrement: des équipes italiennes, espagnoles ou anglaises peuvent se retrouver avec vingt cinq étrangers dans leurs effectifs.
Depuis, les clubs sont pris dans une spirale dépressive d'endettement. L'onde de choc ne risque pas de parvenir jusque chez nous. Car si l'économie tunisienne a su faire preuve de pondération et de réalisme pour amortir les chocs de la crise mondiale, il serait malvenu que, tel un électron libre, le football tunisien continue de vivre au-dessus de ses moyens, tout en ruinant ses mécènes. Cela passe alors par la refonte des statuts des clubs qui sont formellement amateurs (parce que régis par la loi sur les associations) mais au fonctionnement professionnel. C'est-à-dire en somme à deux vitesses!


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