Lors d'un contrôle de routine, les agents de l'ordre ont arrêté un jeune homme qui était en train de démonter du carrelage dans une ancienne demeure appartenant à une personnalité habitant en plein centre de la Médina de Tunis. Il a déclaré que c'est lors de son passage devant la maison qu'il a trouvé la porte ouverte et les carreaux démontés. Il les a pris en pensant qu'il s'agit d'objets à jeter. Traduit devant la juridiction estivale du tribunal de 1ère instance, il a vu son procès reporté au 19 Août suite à la demande des avocats. Abus de confiance Un ressortissant d'un pays voisin a confié sa voiture à une station de lavage. Il a omis de prendre son sac qui était dans la boîte à gants. Il contenait une importante somme d'argent. Un des employés de la station a été inculpé et arrêté. Traduit devant la juridiction estivale du tribunal de 1ère instance de Tunis en état d'arrestation, il a nié les faits en déclarant qu'il n'a jamais abusé de la confiance des gens qui lui confiaient leurs voitures et qu'il exerce ce métier depuis une vingtaine d'années. Son avocat s'est dit étonné de voir son client inculpé alors que le travail dans la station est un travail à la chaîne exécuté par plusieurs employés. Celui qui lave, celui qui essuie, celui qui lave l'intérieur. Pour quoi l'inculpation n'a concerné que son client alors que les autres employés n'ont même pas été interrogés. L'affaire a été reportée au 19 Août pour le prononcé du verdict. Outrage à la pudeur La jeune fille venait de quitter la plage et se dirigeait chez elle quand elle fut abordée par l'inculpé dans cette affaire. Un trentenaire qui était au moment des faits en état d'ébriété manifeste. Au passage de la fille, il a essayé de l'importuner. Devant son refus il l'a insultée. Il lui a débité des qualificatifs indécents. Devant ce lot d'injures elle s'est dirigée au poste de police où elle a déposé plainte en donnant le signalement de l'individu. Traduit devant le tribunal il a écopé de 4 mois de prison ferme pour outrage à la pudeur. Ayant fait opposition il a été de nouveau jugé. Après les délibérations, le juge a confirmé la peine. Il voulait le rétroviseur A peine sorti d'un bar situé en plein centre ville, le jeune homme sonné par une belle cuite a été pris d'admiration pour un rétroviseur d'une voiture garée à proximité. L'envie de vouloir se l'approprier, ajoutée à l'état dans lequel il était, l'ont incité à démonter le rétroviseur et le voler. C'était sans compter la vigilance d'un policier qui assistait à la scène. L'individu a été embarqué. Interrogé il a avoué avoir agi sous l'emprise de l'alcool et qu'il regrette amèrement son geste. Traduit devant le tribunal il a été condamné à une peine de neuf mois de prison ferme pour ivresse, et atteinte aux biens d'autrui.