Formés au répertoire classique, les jeunes musiciens qui composent cet ensemble cherchent à briser les frontières musicales en mêlant leurs diverses influences, effectuant ainsi un travail d'adaptation important. Des arrangements audacieux leurs permettent une programmation originale, de la musique classique au jazz, en passant par le rock et la création contemporaine. Dimanche dernier, le groupe Contrast nous a offert un grand show en couleurs au centre culturel Néapolis; du funk, du blues et du jazz Mehdi Affes (guitare ), Khalil Barka (piano), Yassine Daimech (batterie), Skander Barka (basse), Yassine Daoud (percussion), Sofiène Daghfous (violon) et Mohamed Amine Kharrez (violon), ont commencé à improviser une musique blues, rock avec des accords et sans fioritures. Ils ont entraîné le public dans une rythmique effrénée, accentuée par des solos très touchants et des chants qui dégagent une sensation d'amour et de liberté. Très décontractés, ils ont pu magnétiser l'assistance avec leurs sons et leurs tubes « Samadhi Epica», «Bloody», «Sahara». Le rythme devient de plus en plus frénétique avec les deux chanteuses Mériem Belhadj et Sabrine Zguem qui se sont mises à chanter et à faire bouger tous les jeunes. L'ensemble Contrast chantait, dansait et appelait le public à se lever, à taper des mains, à répéter ses refrains. Bref, la communion était totale. Ces jeunes talents ont fait chavirer les cœurs. Tout est complice pour envahir le public et l'inviter à écouter ces voix qui ont chanté et enchanté le public venu nombreux goûter aux délices de ses chansons. Cet événement musical a tenu ses promesses. Il faut dire que Contraste avait tout pour être applaudi. La fête était exceptionnelle. C'était le délire et le public déchaîné et en transe s'est bien amusé surtout en écoutant le tube de Gloria Gaynor "Il will survive". C'est magique dans cet univers musical si magnifique. Un spectacle haut en couleurs.