La grève du personnel de la STIR se poursuit et les unités de raffinages ont été mises complètement à l'arrêt, comme le transport par ‘pipe-line de produits pétroliers de Bizerte vers le parc de stockage de Radés… Il y a risque de pénurie des produits pétroliers… De leur côté les ouvriers de la « GMG » dont le slogan est l'emploi ou la mort, ils bloquent encore les accès de la raffinerie. Comme annoncé hier sur ces mêmes colonnes, c'est encore le statu quo, dans l'affaire de la grève ouverte déclenchée lundi dernier par tout le personnel de la société tunisienne des industries de raffinage de Bizerte «STIR» qui se poursuit encore, mettant en péril l'alimentation du marché tunisien en produits pétroliers…? Puisque, les unités de raffinages ont été mises complètement à l'arrêt général avant-hier soir, comme le chargement des camions citernes de transport pétroliers ainsi que l'alimentation en produits pétroliers par pipeline gérés par la «SOTRAPIL» de l'important parc de stockage et de distribution de Radés qui alimente les kiosques du grand Tunis. Ceci dit, comme le sit-in observé par les ouvriers de la société «GMG» et par de nombreux autres jeunes demandeurs d'emplois du quartier de Zarzouna, dont le slogan « l'emploi ou la mort » et qui bloquent les accès de la raffinerie avec l'ambition à l'embauche demeure intransigeants. De son côté, le personnel de la STIR qui avait été humilié par ces jeunes qui ont semé la panique et le désordre au sein de la raffinerie après avoir séquestré tout les cadres et agents jusqu'à une heure tardive de la nuit, observe encore la grève et le sit-in devant le siège du gouvernorat, alors que les autorités de la région sensibilisées de la gravité de la situation essayent encore tant bien que mal de trouver des palliatifs pour satisfaire tout le monde. Alors que pour le personnel comme pour les membres du syndicat de base de la STIR présent hier devant le siège du gouvernorat, leur position demeure ferme. D'ailleurs, ils sont unanimes à nous déclarer qu'après leur humiliation et la situation chaotique qu'à vécu les unités de raffinages de pétrole qui ont échappé de justesse à une catastrophe, donc la reprise du travail ne pourrait avoir lieu qu'après la levée du bouclier des sit-innaires et la sécurisation de la raffinerie et de son personnel. Ceci dit, tout le monde cadres et techniciens présents devant le siège du gouvernorat sont conscients de la gravité de la situation, mais pour eux la sécurité de la raffinerie est primordiale.