Depuis dimanche, il y a lieu de constater que des torrents de tristesse sont en tarin de couler dans les rues sportives de la localité du Bardo, en raison de cette spirale de résultats négatifs où le Stade Tunisien s'est engouffré. Au fond, l'analyse réflexive nous mène à conclure, que le club du Bardo n'avait récolté que les fruits de ce qu'il avait semé. Pas plus, pas moins. La majorité silencieuse des stadistes s'attendait à mieux tout en étant convaincue au fond d'elle-même que cela allait mal finir, et, les quelques succès de l'automne n'étaient que passagers. Pouvait-il en être autrement? Difficile d'y répondre, mais, ce qui est certain, c'est qu'il y a eu, au passage, beaucoup d'erreurs. Les ratages de Sfax, de Béja, face à la Marsa, et, les choix techniques du staff stadiste ont été très discutables. Quand on mène par un petit but à zéro, face au CSS, dans son fief même, on ne sort pas Mohamed Selliti, et, Mohamed Ben Ammar à sept minutes de la fin du match. Tous deux étaient en très grande forme, et, leur remplacement avait libéré Rouid, et, consorts. La suite, tout le monde la connaît. Ce coaching là peut être payant une fois, comme ce fut le cas face à Zarzis, mais pas à tous les coups. A Béja, impuissant, malmené pendant tout le match, l'équipe stadiste avait frôlé la correctionnelle, mais s'en était tout de même sortie avec un point au goût de miel vue sa piètre prestation. Face à la Marsa, le résultat final n'était pas une surprise, tant les ‘vert et rouge' avait manqué de ligne directoire, mais, jouant à dix, laisser toute la défense monter, sans assurer ses arrières, à trois minutes de la fin, soi-disant dans le but de tirer profit d'un corner en sa faveur, était une grossière erreur. Le châtiment était immédiat. Vérités mises à nu Contre le Club Africain, la déconcerte était entière. Le Stade Tunisien a été surclassé, tout simplement, et, il doit s'estimer heureux, car, il y avait de l'espace pour d'autres buts clubistes. Ce match-là, justement doit être une référence, car, tous les ratages stadistes (relevés lors des autres matchs) y étaient réunis. Techniquement, les choix n'étaient pas judicieux. Jouer avec un seul pivot, ou milieu récupérateur, contre le Club Africain, était synonyme de suicide. Continuer de faire confiance à un gaucher sur le flanc de la défense, déjà avéré un fiasco lors des rencontres précédentes, était de l'insouciance. Et puis ce match-témoin, a mis à nu la vraie valeur des jeunes joueurs du Stade Tunisien. Il n'y a même pas l'ombre d'une photo, entre eux, et, ceux du Club Africain. Nonchalance, manque d'explosivité, manque de force… bref, à l'exception de Mohamed Ben Ammar, qui risque de se perdre en cours de route, si on ne le prend pas sérieusement en charge, les trois ou quatre prétendus, ou, supposés espoirs ont encore beaucoup à apprendre, et, honnêtement, le staff technique est invité à voir deux ou trois juniors qui sont bien meilleurs de leurs ainés. Les langues commencent à se délier, du côté du Bardo, et, tout le monde sait, aujourd'hui, pourquoi on leur fait confiance. Patrik Liewig, regretté par une majorité décente, avait bel, et, bien raison d'estimer qu'ils doivent être beaucoup patients, travailler encore plus, pour être un jour titulaires. Justement à propos du Français, une poignée de stadistes lui en veut à cause d'une déclaration faite à chaud, après ce fameux derby. Il ne s'est jamais foutu, et, il ne s'en foutra jamais du Stade Tunisien, qu'il aime, et, aimera toujours. Il en veut à une petite voyoucratie, régie, et, manipulée, par des forces incontrôlées, et, manipulées, lesquelles, avait poussé l'impérium de l'époque à s'en séparer. Que cela lui reste au travers de la gorge, c'est humain. Avant-hier, lundi, il avait passé trois bonnes heures avec ses meilleurs amis stadistes, autour d'une bonne table. Dérobades : pourquoi ? Autre chose encore avant de clore, on continue on ne sait pour quel motif, de nier que les deux internationaux, Iheb M'sakni, et, Rami Jeridi, ont des offres d'autres clubs plus huppés. On s'affiche fièrement sur les tubes cathodiques pour prétendre, tout beau tout flamme, qu'ils vont bientôt prolonger leurs contrats. Ce n'est pas en étouffant, ou, en contournant les problèmes qu'on arrive à les résoudre. Persister dans cette voie de non reconnaissance de la vérité, continuer de botter en touche, c'est se moquer de la rectitude morale. Venons-en, pour conclure aux coulisses, où certaines choses sont à revoir, où, l'unilatéralisme décisionnel bat son plein. Les petites secousses que vit le bureau directeur, risquent de muer en un tremblement de terre difficile de s'en remettre. Certains membres, ‘tenus hors jeu' ne sont pas contents du tout, et, si cela persiste, ils pourraient claquer la porte. MAE
Départ de Rami Jéridi ? «Très possible!» Nous avions hier matin contacté Rami Jeridi, gardien international du Stade Tunisien, en vue de savoir plus sur son possible départ vers un autre club, et, voici textuellement ce qu'a été sa réponse : «Inchallah ! oui cela est très possible, pour le moment je me trouve à l'étranger, et, dès que je serai de retour je serai plus clair, je vous dirai tout.»