Le câbleur japonais Yazaki étend son activité à Bizerte En effet, le fabriquant Japonais de faisceaux électriques pour voitures, le câbleur Yazaki, qui a failli quitter la Tunisie suite aux perturbations des livraisons de sa production, lourdement touchée par les contestations et les grèves du personnel de ses unités de fabrication d'Om Larayes en particulier. Ce qui a été heureusement évité de justesse, grâce à l'appui énergique et tranquillisant de l'Etat. Effectivement, ce sont les assurances fournies à M.Rudolph Horst, président du groupe Yazaki, lors de sa visite en Tunisie, le 3 janvier dernier par Mr. Hamadi Jebali, Premier Ministre, qui ont incité le géant japonais non seulement de recentrer durant l'année en cours, l'activité de l'usine de Gafsa et de déployer les efforts nécessaires pour redresser la situation en vue de redoubler sa production et son personnel, et d'y poursuivre par là même son plan d'investissement en Tunisie, conformément aux objectifs que le groupe s'est fixés, lors de son implantation. D'ailleurs, c'est dans cet ordre et suivant la stratégie d'investissement préconisée par Yazaki en Tunisie, et compte tenu de la position stratégique du pays par rapport aux autres sites de production de Yazaki en Europe, que le groupe japonais vient d'étendre son activité dans le nord du pays. C'est ainsi que le groupe japonais vient officiellement d'acquérir trois usines du câbleur Italien « ICV» situées dans les zones industrielles de Menzel-Bourguiba, Zarzouna et Menzel-Jemil dans le gouvernorat de Bizerte et dont les premières unités de fabrication sont déjà entrées en production avec 400 employés, et l'objectif d'atteindre 2500 emplois, vers la fin de 2012. Larbi Mdaissi
50 palmiers détruits par un incendie près de l'oasis de Gabès Un incendie a eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi dans un dépôt de déchets plastiques près de l'oasis de Gabès détruisant une cinquantaine de palmiers et provoquant des dégâts matériels estimés à 60 mille dinars. La protection civile à Gabès a dd mobiliser tous les moyens disponibles pour venir à bout (vers 3 heures du matin) des flammes attisées par des vents forts. Les causes de l'incendie sont encore inconnues.
La direction générale de la Douane soutient le sit-in du syndicat des agents douaniers La Direction Générale de la Douane a exprimé son soutien au sit-in observé par les agents de la Douane sur tout le territoire du pays. Elle a indiqué, dans un communiqué rendu public, hier, que «la protection de ces agents lors de l'accomplissement de leur devoir est une grande responsabilité qu'elle doit assumer d'une manière directe comme elle est la responsabilité du Ministère de tutelle (Ministère des Finances)». La direction générale de la Douane a lancé, à cette fin, un appel d'offres national pour l'acquisition de nouveaux équipements qui pourraient garantir davantage de protection aux douaniers lors de l'accomplissement de leur devoir. Elle a annoncé, également, qu'elle a procédé à «l'élaboration du décret qui régira l'action syndicale au sein du corps douanier en l'attente de son adoption par l'autorité de tutelle». Les agents de la Douane ont observé, depuis mardi, 17 janvier jusqu'à hier, des sit-in sur tout le territoire du pays, en soutien à leurs collègues qui exercent dans les postes frontaliers et qui font l'objet d'agressions verbales et physiques.
La ville de Nefza totalement paralysée La grève générale dans la ville de Nefza (Gouvernorat de Béja) se poursuivait, hier, pour la troisième journée consécutive, provoquant une paralysie totale des activités économiques et sociales dans la ville, à l'exception de l'hôpital local et des boulangeries. Le déploiement de l'armée nationale est renforcé dans la ville, surtout après l'échec des négociations pour arrêter la grève, négociations menées par une délégation de la section de la Ligue tunisienne des droits de l'Homme (LTDH) dans la région. Les protestataires exigent un dialogue les responsables au gouvernement. La poursuite de la grève a, en outre, provoqué un état d'inquiétude dans les rangs d'un grand nombre d'Algériens bloqués dans la ville, depuis mardi, suite au blocage de la route vers Tabarka et Béja, au niveau de Nefza et Oum Labid. Durant la grève, aucun acte de violence ni de dégradation des établissements publics ou privés n'a été constaté. Les citoyens de Nefza demandent un emploi pour au moins un membre de chaque famille, ainsi que le recrutement des diplômés de l'enseignement supérieur, la création d'une zone industrielle, la régularisation de la situation des travailleurs de chantiers et la fourniture de bus scolaires au profit des élèves à Tbaba et Jemila. Ils revendiquent, aussi, un développement équitable et le droit d'exploiter l'eau d'irrigation à partir du barrage de Sidi Barrak et le règlement des problèmes fonciers.
Nouveau sit-in devant l'entrée de la Compagnie British Gas dans la région de Nakta Quelques dizaines de protestataires ont repris, hier matin, leur sit-in devant les locaux de la compagnie British Gas (BG), situé dans la région de Nakta (délégation de Mahres, gouvernorat de Sfax). Les revendications des protestataires s'articulent autour de l'emploi et du développement dans la région. Ce sit-in a provoqué le blocage de l'entrée de la société sans interrompre le processus de production. Selon la déclaration du premier délégué du gouvernorat de Sfax, ce mouvement intervient suite aux décisions issues de la séance de travail tenue mercredi entre le ministre de l'Industrie et du Commerce et des représentants des citoyens des régions avoisinantes ainsi que les délégués de Mahres et de Agareb. Ces décisions portent notamment sur les normes de recrutement au sein de la compagnie BG et dans des sociétés de sous-traitance, donnant ainsi la priorité aux chômeurs des régions voisines outre la réparation des dégâts environnementaux occasionnés, dans la région, par les activités de la compagnie. Les sitinneurs estiment que ces décisions ne sont que des promesses sans suite. Les autorités locales, régionales et sécuritaires poursuivent leurs efforts pour convaincre les protestataires de la nécessité de lever ce sit-in et faire prévaloir l'intérêt général, a affirmé le premier délégué.