35 camions libyens chargés de dérivés de phosphate bloqués sur la route du retour Une patrouille mixte de l'armée, la douane et la garde nationale à Ras Jedir a empêché hier le passage de 35 camions libyens chargés de dérivés de phosphate vers la Libye. Les chauffeurs de ces véhicules n'ont pas fait de déclaration en douane, leurs activités relèvent, ainsi, de la contrebande, expliquent des sources militaires et douanières. Les camions ont été interceptés avant leur arrivée au poste frontalier. Ils sont garés sur le bas-côté de la route, à 1 km de Ras Jedir pour éviter d'éventuels affrontements entre Libyens et douaniers tunisiens. La semaine dernière, un cadre de la douane a été violemment agressé après avoir interdit le passage de camions chargés de marchandises illicites vers la Libye.
Reprise du trafic sur la route reliant Nefza à Tabarka après la levée du sit-in La circulation au niveau de la route reliant Nefza (gouvernorat de Béja) à Tabarka (gouvernorat de Jendouba) a repris, dimanche soir, après la levée du sit-in observé la semaine dernière par des citoyens de Nefza. La réouverture de cette route située au niveau de la localité de Ouechtata, a permis le passage de 35 camions poids-lourd algériens, immobilisés par les sitinneurs, depuis près d'une semaine. Le gouverneur de la région, Bahaeddine Bakari, a précisé à l'Agence TAP, que la levée du sit-in intervient après une concertation avec les protestataires. A partir d'hier, a-t-il ajouté, les revendications des sitinneurs seront examinées en coordination avec une délégation représentant les citoyens de Nefza. Les établissements scolaires ont rouvert leurs portes et l'activité des différentes institutions administratives et économiques a repris dans la ville de Nefza, a constaté la TAP. La grève générale, observée la semaine dernière, par les citoyens de la délégation de Nefza, pour revendiquer leur droit à l'emploi et à un développement régional équitable, a paralysé les activités économiques et sociales ainsi que le trafic routier.
Démenti des rumeurs concernant la fermeture du tribunal de première instance de Kébili Le ministère de la Justice affirme que certaines familles des prévenus impliqués dans des actes de vandalisme connus par la région de Kébili en septembre 2011 et qui revendiquent de déférer l'affaire devant le tribunal civile, "ont observé durant la semaine écoulée un sit-in devant l'entrée du tribunal, ce qui a empêché les plaignants d'accéder au tribunal". Le ministère précise, dans un communiqué rendu public hier, que les fonctionnaires du tribunal sont parvenus à assurer les services urgents dans des affaires des prévenus, à extraire des certificats de décès et de nationalité et autres, et ce contrairement aux rumeurs reprises par certains médias concernant la fermeture, trois jours durant, du siège du tribunal de première instance de Kébili. Le communiqué souligne la nécessité de ne pas entraver le bon déroulement du travail au sein du tribunal de première instance de Kébili, d'autant plus qu'il s'agit d'un service public dont bénéficient les différents habitants de la région.
Le ministère de la Santé appelle à un sit-in de 15 mn contre la violence à l'égard du personnel des hôpitaux Le ministère de la Santé appelle tous les intervenants dans le secteur public et privé de la santé à observer, aujourd'hui à 10h, un sit-in de 15mn dans les établissements médico-sanitaires pour dénoncer la violence contre ces établissements, sans altérer le déroulement normal des services. Le ministère a souligné dans un communiqué rendu public, hier, l'augmentation des agressions verbales et physiques à l'encontre du personnel médical, paramédical et administratif dans plusieurs établissements hospitaliers à travers le pays, dénonçant la violence dont font l'objet les travailleurs dans le secteur. Par ailleurs, le ministère souligne sa détermination à poursuivre en justice les auteurs de ces actes de violence et appelle les citoyens à être solidaires avec les travailleurs dans les établissements hospitaliers et à éviter tout comportement qui pourrait entraver le bon déroulement des services de santé. Le ministère souligne que les actes de violence servent directement les intérêts des ennemis de la révolution.
Des jeunes du PDP agressés et kidnappés à Maknassi Khaled Cheikhrouhou, ainsi que deux autres jeunes membres du PDP, Wissem Sghaïer et Zied Souiri ont été victimes d'un braquage et d'une prise d'otage vendredi dernier, sur la route de Meknassi, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid. Ils étaient en déplacement à Gafsa et Tozeur dans le cadre d'une action de prospection des avis des jeunes, dans la lutte contre le chômage. Au retour à Tunis, ils avaient décidé d'aller à Réguab pour présenter leurs condoléances à un de leur camarade dont la mère est décédée. A environ 30 km de Meknassi, ils ont croisé un barrage fait de pierres. Une vingtaine de jeunes armés de couteaux les attendaient. Ils les ont dépouillés de tout ce qu'ils avaient comme argent, portable, ordinateurs et affaires personnelles, précise Khaled Cheikhrouhou. Finalement, ils ont décidé de les retenir. Ils les ont réparti en deux groupes. Après avoir demandé à Khaled Cheikhrouhou, de payer trois mille dinars, sinon son camarade va mourir, les jeunes ont pu s'échapper. Une enquête a été ouverte à Meknassi. Le dossier a été transmis à Sidi Bouzid. Apparemment, parmi les chefs du gang, on reconnaissait certains qui avaient été gracié dernièrement. Par ailleurs, les jeunes du PDP, ont été bien reçus par les habitants de Meknassi qui se plaignent du manque de sécurité.