Après le règne prestigieux d'Aboubakr tout comme celui de Omar Ibn Al Khattab, la grande épreuve surgit avec l'avènement de Othman Ibn Affen ce qui a généré les tensions les divisions, la haine entre des personnes de même religion mais qui n'étaient pas d'accord sur les personnes devant diriger la communauté. C'était donc des tensions parisanes pour des causes politiques sous le couvert de prétexte religieux avec des sunnites et des chîites et des sectes affiliées à l'une ou à l'autre de ces deux tendances. Des compagnons du Prophète prendront la défense de Othman à qui on reprocha ses prodigalités envers les gens de sa famille et sa tribu. D'autres, ceux qui agirent au nom de l'Islam, assiégèrent le domicile de Othman pendant quarante jours, avant qu'il ne fut tué Ceux qui condamnaient la politique de Othman étaient surtout les sunnites. Ce qui a conduit à cette fitna selon Taha Hussein est ce changement subit de système de gouvernance, entre celui des deux califes pécédents, Aboubakr et Omar , et celui de Othman Ibn Affen. Celui-ci avait-il légérement dévié de la méthode qui fut celle du Prophète et que suvirent les deux premiers Califes à la lettre ? Sur ce point Taha Husseine affirmé que le régime politique à cette époque ne ressemblait à aucun des régimes qui a préexisté. Il était purement arabe : L'islam en a fixé les grandes lignes et les musulmans eux-mêmes en ont précisés le contenu. Il fait remarquer notamment : « Dans certains de mes propos antérieurs traitant de la naissance de la prose arabe, j'ai dit que le Coran n'est ni de la poésie ni de la prose, mais du Coran avec son style particulier, dans l'expression et l'interprétation. Il répond à des exigences musicales qui donnent aux simples l'illusion de la poésie, à des exigences prosodiques faisant songer à de la prose rimée, mais on y trouve une liberté, un élan, une fluidité caractéristiques de la prose elle-même. » ( à suivre