Entendu lundi dernier sur les plateaux de la chaîne « El Hiwar Ettounsi », le message adressé par Ons Jabeur aux autorités sportives de notre pays. La meilleure tenniswomen du monde arabe prépare, seule, ses tournois internationaux sans l'apport d'un entraîneur ni d'un préparateur physique. Les deux techniciens qui l'avaient en charge ont été remerciés par Ons Jabeur qui n'était plus en mesure de leur servir leurs salaires, faute de moyens financiers. Ons Jabeur, par la même occasion, a dévoilé une autre vérité : celle de supporter elle même, les frais onéreux de ses déplacements en avion et ses nuitées à l'hôtel, toutes les fois qu'elle est appelée à participer à un tournoi. Notre tenniswoman a certes un sponsor en la personne de Aziz Zouhir mais ce dernier ne peut couvrir à lui seul tous les tournois qu'elle dispute à longueur d'année à travers le monde. A qui incombe la faute ? Sûrement pas à la fédération tunisienne de tennis mais au ministère de la Jeunesse et des Sports qui tarde à lui verser la totalité de l'enveloppe qui lui est réservée chaque année depuis qu'elle a été classée par ce même département parmi la fine fleur de nos sportifs d'élite. Le Comité national olympique assume, également, sa part de responsabilité dans les difficultés rencontrées par Ons Jabeur. Faut-il rappeler à cet égard que le Cnot a toujours crié haut et fort, par le biais de son président, son soutien financier afin de contribuer à la réussite de nos sportifs d'élite sur le plan international. A vrai dire, nous avons la nette impression qu'il ne s'agissait, en fait, que de simples discours de façade demeurés jusque là, lettre morte. Notre message à Ons Jabeur est de continuer à aller de l'avant, à persévérer, à ne pas jeter l'éponge et de croire en la bonne foi de nos responsables qui ne vont, sûrement, pas tarder à voler à son secours.