En dépit de la crie financière mondiale et ses retombées qui ont pesé lourdement même sur les économies des pays le plus industrialisés au monde, la Tunisie enregistre chaque jour le lancement de nouveaux projets sur tout son territoire. Cette distinction à l'ère de la crise n'est pas le résultat du néant. En effet, la confiance que les investisseurs étrangers accordent au climat d'investissement tunisien est en réalité le résultat d'une gouvernance sage du haut de la pyramide qui oeuvre depuis longtemps à implanter les bases d'une économie étanche à toute sorte de crise dont l'ouverture de son climat d'investissement en est l'exemple le plus clairs. En effet, l'ouverture de l'économie tunisienne constitue l'un des piliers de cette politique, grâce notamment à la stratégie d'encouragement des investissements directs étrangers. Cet avantage de l'économie tunisienne, a été récemment à l'origine des bons points accordés par deux instituts internationaux à la Tunisie. En effet, selon la publication de "L'indice de liberté économique 2009" éditée par "the Heritage Foundation" et "the Wall Street journal", la Tunisie devance désormais certains pays du golfe.
Une économie ouverte sur l'extérieur
Occupant la 98ème place du classement, juste après la France au 64ème rang, l'Italie au 76èmeème rang, la Tunisie devance tous les pays Africains à l'instar du Maroc qui occupe le 101ème rang. rang, et la Grèce au 81 Le rapport a analysé la liberté économique de 179 pays suivant les critères allant de la liberté d'investissement et du commerce à la flexibilité de l'emploi. Certes, l'économie tunisienne est libérale vu la liberté de l'investissement accordée aux investisseurs nationaux et étrangers dans la majorité des secteurs d'activités. A ce propos, tout investisseur étranger peut détenir jusqu'à 100% du capital du projet sans autorisation dans la majeure partie des secteurs. Certaines activités de service qui ne sont pas destinées à l'exportation nécessitent une autorisation lorsque la participation étrangère est majoritaire. Par ailleurs, Dans le secteur agricole, les investisseurs étrangers peuvent détenir jusqu'à 66% du capital des sociétés et l'exploitation des terres agricoles peut faire l'objet d'un bail à long terme. Manifestement, l'ouverture de l'économie tunisienne a touché le secteur bancaire. En effet, l'acquisition d'actions d'entreprises tunisiennes en activité se fait sans autorisation si elle ne dépasse pas 50% du capital et les investisseurs étrangers sont libres de rapatrier les bénéfices et le produit de cession du capital investi en devise. Décidemment, depuis 1994, date à la quelle le dinar tunisien devient convertible pour les opérations courantes, toute société étrangère ayant son siège en Tunisie bénéficie d'une garantie de transfert pour tout ce qui concerne les revenus du capital ainsi que pour les opérations commerciales et opérations liées à la production. La Tunisie a choisi l'ouverture de son économie et a opté pour un important programme de privatisation qui a permis la cession de 217 entreprises publiques. Par ailleurs, des projets de service public sont ouverts aux entreprises tunisiennes et étrangères dans le cadre de la concession à l'instar des centrales électriques, aéroports, traitement de déchets, etc. Le témoignage sur l'indice de liberté économique 2009, de la part de deux grandes institutions de l'économie mondiale, vient conforter les efforts déployés par la Tunisie à persévérer sur la voie du progrès et du développement.