L'accord des prêts de 30 milliards d'euros à la Grèce, qui doit rembourser une dette estimée à 300 milliards de dollars et à réduire un déficit public chiffré à 12.9% du PIB s'avère néfaste pour l'économie grecque, ainsi que «le sauvetage UE-FMI n'est pas sans risque pour les créanciers de la Grèce», selon des analystes. La zone euro a affirmé qu'elle prête main forte à la Grèce, et ce, en lui accordant des prêts estimés à au moins 30 milliards d'euros, un chiffre qui doit être complété par le Fonds monétaire international (FMI). Or, l'horizon n'est pas complètement dégagé à Athènes, et les incertitudes demeurent, d'après des analystes. En effet, le fait d'éviter une telle faillite à court terme de la Grèce ne serait qu'une stratégie pour calmer les inquiétudes grecques. En revanche, ça serait une «bonne nouvelle» pour l'euro qui payait depuis janvier les spéculations sur un éventuel effondrement financier de la Grèce, d'après les analystes de BNP Paribas. Les problèmes d'Athènes restent extrêmement difficiles. La question qui se pose est la suivante : le soutien des Etats de la zone euro sera-t-il au service de la Grèce ou plutôt au profit de l'euro et de l'Union européenne?