ATHENES, 26 juil 2010 (TAP) - Un groupe d'experts de l'Union européenne et du FMI a entamé lundi des discussions avec les responsables grecs pour évaluer l'avancement du plan de redressement financier du pays en vue de l'octroi d'un nouveau prêt de 9 milliards d'euros en septembre. Les experts doivent passer la journée au ministère des Finances pour discuter avec le ministre des Finances, Georges Papaconstantinou, et le président du Conseil des experts financiers (SOE) du ministère, Georges Zanias, a indiqué un porte-parole du ministère. Les experts qui doivent rester deux semaines à Athènes, rencontreront ensuite, jusqu'à mercredi, les ministres du Développement, de la Défense, de l'Emploi, des Transports, de la Santé. Ils verront aussi le gouverneur de la banque centrale et les dirigeants des partenaires sociaux. "Notre objectif primordial est de résoudre à court et à long terme le problème du déficit et de la dette publique et assurer la viabilité des finances publiques", a indiqué dimanche dans un journal grec le représentant de la Commission européenne, Servaas Deroose. La visite des contrôleurs s'inscrit dans le cadre des accords entre le gouvernement, l'UE et le FMI, signés en mai, accordant un prêt de 110 milliards d'euros sur trois ans à la Grèce, en échange du redressement économique visant à réduire le déficit public de près de 14PC du PIB en 2009 à moins de 3PC en 2014. La Grèce qui doit ramener ce déficit à 8,1PC du PIB en 2010 a déjà reçu en mai 20 milliards (14,5 milliards de l'Union européenne et 5,5 milliards du FMI)) et doit recevoir deux autres versements, de 9 milliards chacun (6,5 milliards de l'UE et 2,5 milliards du FMI), en septembre et décembre. M. Papaconstantinou s'est, à plusieurs reprises, dit confiant dans le versement de la deuxième tranche du prêt, en septembre. Selon la presse économique, les experts doivent en particulier examiner le retard des recettes au cours du premier semestre qui ont augmenté de 7,2PC contre une prévision de 13,7PC, ainsi que les dettes des hôpitaux, des collectivités locales et des entreprises du secteur public (DEKO).