Au grand désespoir des tunisiens, le deuil national devient une habitude et les moments de tristesse et de chagrin se multiplient en comptant nos martyrs civils et militaires. Il ne se passe pas un mois sans qu'il n'y ait un drame dans ce pays, naguère paisible et connu pour sa joie de vivre. La Tunisie, petit pays paradisiaque avec ses grands zeitouniens, ses illustres penseurs, ses grands bâtisseurs, ses vielles villes, ses traditions millénaires, sa grande culture et son peuple hospitalier sombre inéluctablement dans la spirale de la violence et du terrorisme du fait d'une nouvelle caste politique mesquine , véreuse , haineuse , incompétente et inféodée aux diktats de puissances étrangères. Ce scénario catastrophe couvait depuis la compromission de la troïka avec la violence politique et sa gestion calamiteuse de la spirale de la terreur et de l'atrocité. Les gouvernements successifs ont flirté amoureusement avec l'ogre du terrorisme et le dernier drame de Chaambi qui a couté la vie à 15 de nos valeureux soldats n'est que l'épilogue de ce qui se tramait depuis 3 ans dans les plus hautes sphères de l'Etat, présidence, gouvernement et ANC. La permissivité avec les ligues de protection de la révolution qui sévissaient impunément pour intimider les esprits libres, la réception en fanfare dans les palais de la république d'imposteurs religieux venus du désert prôner la haine et la violence, les discours séparatistes que débitaient certains apprentis politiciens , les appels au meurtre en plein public de certains politiciens , les appels au jihad de ministres du gouvernement, la mascarade théâtrale d'une poignée d'élus pour secourir un délinquant pris en flagrant délit d'atteinte à la sécurité de l'Etat, la banalisation de la violence, le blanchiment d'histoire de terroristes que certains « droit hommistes » voudraient présenter comme victimes et la médiocratie régnante et galopante qui frappe cette pseudo élite sont les signes annonciateurs que l'hémorragie de la terreur a atteint les sommets. L'heure n'est plus aux discours, aux déclarations tapageuses et aux manifestations théâtrales mais au combat pour la libération de la Tunisie de ces parasites. Le moment est venu pour nous battre tous contre ces monstres pour les mettre hors d'état de nuire et stopper cette hémorragie de tueries sauvages et barbares. La confiance des tunisiens en leur armé et en leur police est inébranlable et ils ont la foi que nos vaillants soldats et courageux policiers sauraient anéantir les desseins macabres de ces mercenaires, de ces gourous et de ces barbares pour que triomphe en Tunisie le vrai amour de Dieu, l'unité, le patriotisme et la tolérance. Nous ne partirons pas et nous ne prendrons jamais nos bagages. Nous emprunterons tous ensemble les chemins sinueux pour que notre drapeau national, symbole de notre fierté, de notre appartenance, de notre identité et de nos racines flotte sur les hauteurs du Mont Chaambi.