Mercredi 21 janvier, Son Excellence Chris O'connor, nouvel ambassadeur de Grande Bretagne en Tunisie, avait donné en sa résidence un déjeuner de presse, premier rendez-vous avec les représentants des medias nationaux depuis son entrée en fonction. Rendez-vous détendu et intense à la fois. Grand connaisseur du monde arabe et du Moyen-Orient. En dehors de deux petites éclipses, la première à Bruxelles auprès de l'OTAN, et la seconde à Ottawa, Chris O'connor a exercé surtout dans les capitales du Moyen-Orient. Il a été tour à tour au Caire, puis à Ryadh, enfin à Beyrouth avant d'être nommé à Tunis, capitale où il a accédé au rang d'ambassadeur. Chris O'Connor est, dans la tradition des ambassadeurs britanniques accrédités à Tunis, orientaliste mais Son Excellence fuyant la connotation négative de ce profil lui préfèrera «arabonphone». Séduit par le pays, il pense que les touristes anglais finiront à leur tour par céder à l'évidence et retrouveront le chemin de la Tunisie. Tunisie, place financière régionale Les échanges économiques entre les deux pays s'invitaient d'eux-mêmes à ce point de presse. Pour Chris O'connor, le trend des flux commerciaux est en pente fortement positive (+160% en 2007 par rapport à 2006), et il faut le conforter. Dans ce sillage, il est probable que Trade Parteners, la section commerciale à l'ambassade, dirigée actuellement par Julia Smith, renforce les visites d'hommes d'affaires britanniques en Tunisie, lesquels ont légèrement fléchi ces deux dernières années. Déjà on nous annonce la prochaine visite du président de Scottish Expertise, le bureau écossais des Grands Corps de métiers. Il est également prévu que les ambassadeurs anglais, ces anciens grands patrons de groupe britanniques.