Le pays vit depuis le début de 2011 un déclin politique, économique, financier et social auquel on devrait mettre fin. La période à venir exige beaucoup d'efforts pour redresser la situation dans lequel il se débat. L'économie a été abandonnée à (...)
"L'entreprise est au cœur du problème du développement économique et social. Elle est la cellule de base de l'économie du pays. Entreprendre : c'est créer des richesses, des revenus et des emplois. C'est donc promouvoir l'ensemble de la société. (...)
On ne reconnaît plus la Tunisie, après la fin du règne du héros de l'Indépendance, le pouvoir désastreux d'un dictateur, une révolution confisquée par le parti islamiste auréolé par les prisons du nouveau maître du pays et enfin le sursaut provoqué (...)
Rédigée en style télégraphique, la note d'orientation du Plan 2016-2020 est venue éclairer l'avenir qui nous attend. Elle ne parvient pas cependant à « orienter » et préciser les objectifs essentiels et prioritaires.
Des choix inévitables
Un plan de (...)
Depuis l'indépendance, le 20 mars 1956, la Tunisie est à la recherche d'un système de gouvernement cohérent et efficace. Le système présidentiel choisi dès le départ par Bourguiba prouvera rapidement son inefficacité. Le pouvoir est détenu (...)
On ne peut plus continuer avec le système de gouvernement du pays mis en place depuis le 14 janvier 2011. Il a suffisamment montré ses insuffisances et ses résultats peu probants. Il ne s'agit pas d'un problème de personnes ou d'organismes (...)
La révolution risque-t-elle de conduire le pays à la catastrophe ? Le désordre politique, l'agitation sociale et la régression économique pourront y conduire si l'on n'y prend garde. Une autocritique sincère s'impose pour voir clair dans l'avenir (...)
La journée historique du dimanche 23 octobre a été une grande victoire de la Démocratie : les Tunisiens ont voté en masse, concernés qu'ils étaient du devenir de leur pays. Le lundi 24 a posé les problèmes de la démocratie. Les responsables (...)
On n'a plus donc qu'un temps limité pour prendre des décisions importantes pour l'avenir du pays. C'est l'heure du choix.
La première urgence consiste à sortir le pays du « provisoire » et à l'installer dans la durée. Si les élections du 23 octobre (...)
Personne ne conteste le fait que le pays ne peut plus, après le 23 octobre, supporter un jour de plus de « Transitoire » ou de « Provisoire ». Il a besoin d'en finir avec l'incertitude que créé tout système non durable. Aucun gouvernement, aucune (...)
L'interrogation est partout. L'inquiétude aussi. Pourquoi voter ? En vue de quoi ? Elire quoi ? Personne n'en sait rien. Aucune clarification d'une institution officielle, qu'il s'agisse du gouvernement ou de « La Haute Instance Supérieur de (...)
On est surpris de constater que personne ne cherche à répondre clairement à cette interrogation.
Il est cependant clair que personne ne conteste le fait que le pays doit être le plus rapidement possible doté d'un gouvernement légitime et crédible (...)
On se limitera aux questions que se posent la plupart d'entre nous depuis la fin du gouvernement de Mohamed Ghannouchi, lequel a très mal engagé la «transition» qui a suivi la révolution.
1. Pourquoi un gouvernement «provisoire» et non un (...)
L'objectif et le calendrier que nous avons proposés le 30 janvier 2011 dans « Jeune Afrique » et le journal « La Presse » le 27 février ont reçu le 3 mars un écho favorable et un début d'exécution. En effet, le Président provisoire de la République, (...)
Nous mettons en ligne ci-après, le texte intégral de cette libre-opinion de l'ancien ministre du Plan et des Finances, M. Mansour Moalla dont la revue Jeune Afrique vient de publier quelques extraits :
Cette réforme est capitale et urgente. Elle (...)