La présidente du PDL, Abir Moussi a tenu, ce mercredi 11 novembre 2020, un point de presse pour revenir sur le rapport de la Cour des Comptes ainsi que sur le rejet de la plainte qu'elle a déposée contre l'Union des Oulémas musulmans annonçant dans ce contexte une série de protestations. Ainsi, Abir Moussi a assuré que son parti va observer une série de protestations à parti du lundi 16 novembre 2020. « Nous allons poser des tentes à l'avenue Kheireddine Pacha à Tunis. C'est dans cette avenue au cœur de la capitale que se trouve le siège de cette organisation terroriste. Nous allons tenir un sit-in ouvert. La maire de Tunis n'a pas intérêt à refuser notre demande, sous prétexte du Covid-19, puisque nous allons respecter le protocole sanitaire. Notre mouvement de protestation sera pacifique, et si Souad Abderrahim va refuser l'installation des tentes, nous allons poser des chaises et nous ne renoncerons pas à notre mouvement. D'autre part, le sit-in suivra un calendrier étudié qui permettra aux députés d'assister aux plénières ».
La présidente du PDL a ajouté que le parti va saisir l'Unesco, puisque l'Union des Oulémas musulmans est principalement active dans le domaine de la formation, constituant une alternative au décrochage scolaire et offre un cursus scolaire parallèle aux programmes nationaux de l'Etat. « Ils agissent d'une manière très dangereuse puisque leur démarche constitue le meilleur moyen pour la dogmatisation et le lavage des cerveaux des jeunes vulnérables ».
Revenant sur le rapport de la Cour des Comptes, Abir Moussi a mis l'accent sur les infractions en rapport avec le financement étranger des associations. Elle a, également, indiqué que « le coussin politique » sur lequel repose le chef du gouvernement Hichem Mechichi est le plus concerné par les dépassements et les violations durant les élections de 2019, notamment, avec les financements douteux et les relations suspectes.