Le président de la Commission des finances de l'Assemblée des représentants du peuple, Haykel Mekki a considéré, lors de son passage à l'émission Expresso sur les ondes d'Express FM, que le pays passe par une crise profonde liée au tiraillements politiques entre les différents acteurs sur la scène nationale. Haykel Mekki a fait part de son adhésion au courant social et aux valeurs représentés par le président de la République, Kaïs Saïed, réaffirmant sa fierté d'être de ce côté. Il a, également, tenu à dénoncer la violence caractérisant le paysage actuel, dénonçant, dans ce contexte, la violence dont a été victime la présidente du PDL, Abir Moussi.
Revenant sur le volet économique et social, le député a épinglé la lourdeur des procédures administratives et la bureaucratie qui entravent selon lui l'investissement et la création de richesses da manière générale. Il a ajouté que malgré la révolution, le pays n'a pas réussi encore sa transition économique, et qu'il est resté prisonnier des mêmes modèles de développement sous Ben Ali, devenus, désormais archaïque. Dans ce sens, il n'a pas hésité à faire porter la responsabilité au mouvement Ennahdha, parti au pouvoir durant les dernières années.
Haykel Mekki, s'est penché sur le dossier des établissements publics, estimant que leur cession n'est en aucun cas la solution, privilégiant la piste des réformes structurelles et de la bonne gouvernance.
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