Le secrétaire général adjoint de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), Samir Cheffi, a signalé, samedi 3 avril 2021, que l'accord signé entre la Centrale syndicale et la présidence du gouvernement sur les réformes économiques urgentes n'était pas une alternative au dialogue national. M. Cheffi s'est exprimait au micro de Jawhara FM en marge des festivités de la journée de la Terre célébrée en soutien au peuple palestinien. Notant l'UGTT est consciente de ces actes et reste réaliste quant à la situation de la Tunisie, le syndicaliste a rappelé que la Centrale syndicale avait proposé une initiative de dialogue pour sortir le pays de l'ornière. « Engager des réformes n'est ni un début de dialogue ni un substitut. Le dialogue a ses propres fondements et règles », a-t-il avancé. Le 31 mars, un accord a été signé entre le Chef du gouvernement, Hichem Mechichi, et le secrétaire général de l'UGTT, Noureddine Taboubi, sur les réformes à engager au sein des entreprises publiques et sur le système de compensation. D'autres concertations sur la redynamisation de l'économie ont, également, été engagées vendredi 2 avril dans le cadre du deuxième round des consultations de Beit El Hikma en présence du chef du gouvernement et de représentants des organisations nationales et d'acteurs économiques.