Le bureau de l'ARP vient de publier un communiqué pour dire, entre autres, qu'il a décidé d'infliger aux députés Al Karama, Sahbi Smara et Seïf Eddine Makhlouf, la sanction maximale prévue par le règlement intérieur, pour avoir violemment agressé la présidente du PDL, Abir Moussi. On rappellera que les deux députés en question ont, chacun à son tour, bousculé, giflé, tapé et donné un coup de pied, à la députée du PDL pendant que des caméras étaient en train de filmer en pleine plénière.
Que prévoit donc cette sanction « maximale » ? Rien de bien sévère à vrai dire…
L'article 131 du 6ème chapitre du règlement intérieur de l'ARP relatif au maintien de l'ordre durant les travaux en plénière dit : « … si le député continue de perturber le travail de l'Assemblée ou en faisant usage d'une quelconque forme de violence physique au cours d'une séance plénière ou en adoptant un comportement dégradant pour l'Assemblée… le bureau de l'Assemblée peut… le priver de la prise de parole sans pour autant lui retirer son droit de vote, cette privation ne pouvant excéder trois séances consécutives durant lesquelles le député indiscipliné est considéré absent ».
Donc, le bureau de l'ARP vient de décider que, pour avoir giflé donné des coups de pied et bousculé Abir Moussi, Sahbi Smara et Seïf Eddine Makhlouf ne pourront pas prendre la parole lors des trois prochaines plénières…